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QUESTION D'ACTU

Prototype américain

Le robot serait l’avenir de la prise de sang

Des chercheurs américains travaillent depuis 2010 à la création d’un robot capable de réaliser un prélèvement sanguin en autonomie complète. Le prototype doit désormais convaincre les autorités sanitaires et les patients. 

Le robot serait l’avenir de la prise de sang JAUBERT/SIPA




La start-up californienne Veebot a créé un robot capable d’effectuer une prise de sang. L’objectif est d’éviter les piqûres ratées, lorsque l’infirmière se trompe de veine (ce qui arrive 2 millions de fois par an aux Etats-Unis, selon les ingénieurs de Veebot) et de réduire le temps nécessaire à la réalisation d’une prise de sang, ce qui permettrait aux hôpitaux et aux cabinets d’analyse d’économiser de l’argent.
 


Une caméra infrarouge pour détecter les veines

Le patient passe son bras dans un garrot et se saisit d’une poignée afin de mettre son avant-bras en extension. Le Veebot robotic phlebotomist, c’est le nom du robot, qui se présente sous la forme d’un bras mécanisé, vient se placer au-dessus du creux du bras du patient. La caméra infrarouge située au bout de ce bras articulé permet de détecter l’emplacement des veines et une fois que la veine la plus propice est identifiée, le robot utilise un émetteur ultrason afin de confirmer que le flux sanguin est suffisant pour permettre un prélèvement. Le robot se sert alors d’une visée laser pour aligner l’aiguille et l’insérer dans la veine. L’aiguille étant directement reliée à un tuyau puis à une seringue, le sang est ainsi prélevé. L’ensemble de la procédure prend une minute, selon les concepteurs du robot.

 


Un taux de fiabilité espéré de 90%

Actuellement, Veebot parvient à identifier la veine adéquate avec un taux de réussite de 83 %, ce qui serait équivalent à ce que peut faire un humain. Mais ses concepteurs comptent atteindre 90 % de fiabilité avant d’envisager des tests cliniques d’ici 3 à 5 mois. Même si le robot est alors capable de garantir une technique de prélèvement identique à chaque prise de sang là où la main humaine est plus approximative, il restera alors à surmonter l’aspect anxiogène. Il n’est pas du tout certain que les phobiques des aiguilles se sentent plus rassurés de tendre leur avant-bras à un robot plutôt qu’à un être humain.

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