À partir de ce matin 8h, le masque a envahi les rues de Paris et des départements de Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne. Aux espaces clos, transports et certaines rues, s’ajoutent la totalité des lieux publics de la capitale et son non-respect sera verbalisé d’une amende de 135€. Dans un premier temps, un principe de pédagogie sera adopté par les forces de l’ordre pour faire respecter cette mesure. Pourtant, très vite après l’annonce de l’entrée en vigueur de cette mesure hier par le premier ministre Jean Castex, des voix se sont élevées pour obtenir des dérogations selon les situations.
Le droit de fumer et de manger un sandwich
Les premières dérogations au masque concernent les joggeurs et les cyclistes qui se voient exempts de cette obligation, a assuré la préfecture de police dans un communiqué et ainsi suivi la demande de la mairie. Dans d’autres grandes villes de France, comme Lyon, Nice ou Lille où le port du masque est également imposé dans les rues, les cyclistes et joggeurs ne sont pas dispensés de se protéger. Concernant les voitures, l’arrêté précise simplement une exception pour les personnes “circulant à l'intérieur des véhicules des particuliers et des professionnels”. Les enfants de moins de 11 ans ne sont pas tenus, eux aussi, de porter le masque.
L’autre exception concerne les fumeurs. Il a un temps été indiqué que fumer serait interdit dans les rues de Paris. L’adjointe chargée de la Santé à la mairie de Paris, Anne Souyris a confirmé cette information ce matin sur CNews, indiquant que cela pourrait permettre aux “gens de moins fumer”. Finalement, là aussi une dérogation est intervenue et il est toujours possible de fumer dans la rue et donc d’abaisser son masque le temps de la cigarette. Le même principe est appliqué aux gens qui mangeront dans la rue a confirmé Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo.