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L'épidémie stagne

Obésité : les Etats-Unis gardent la ligne

Par la rédaction

Pour la première fois depuis 30 ans, l'obésité n'a pas progressé aux Etats-Unis. Les campagnes de mobilisation commencent à porter leurs fruits dans un pays où 1 adulte sur 4 souffre de surpoids.

13 Etats (en rouge) ont un taux d’obésité de l’ordre de 30 %, 41 (en orange) moins de 25% (dont 8 en jaune) sont en dessous de la barre des 20%). Source: America’s Health, Fondation Robert Wood Johns(en o
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Il y a quelques années encore, l’espérance de vie des américains avait reculé en raison de « l’épidémie » d’obésité. Ce marqueur important de l’état de santé de la population avait saisi les consciences et interpellé la classe politique, tous bords confondus. Partout dans le pays, à l’initiative des maires, des écoles ou, plus récemment de Michele Obama, des programmes de prévention et d’éducation se sont multipliés pour combattre cette catastrophe sanitaire.

Et les premiers résultats de cette mobilisation se font sentir. Pour la première fois depuis 30 ans, la proportion d’obèses dans la population d’adultes est restée enfin stable aux États-Unis en 2012. Selon l’étude financée par l’ONG Trust for America’s Health et la Fondation Robert Wood Johnson, seul l’Arkansas  a « grossi » avec un peu plus de 34,5% d’obèses. Les 49 autres ont réussi à « garder la ligne ». 13 États comptent plus de 30 % d’obèses adultes, avec en tête la Louisiane (34,7 %) et le Mississippi (34,6 %) et l’Arkansas. Les plus épargnés sont le Colorado (20,5 %), le district de Columbia (21,9 %) et le Massachusetts avec 22,9 %. Sur les 50 États, 41 comptent au moins 25 % d’obèses.
Autre signe encourageant révélé, cette fois par les centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies, l’obésité des très jeunes enfants issus de familles très modestes était pour la première fois en léger recul.

Ces bonnes tendances ne signifient pas pour autant que la bataille est gagnée. . « Si la stagnation du taux d’adultes en surpoids peut apparaître comme le premier fruit des campagnes de prévention, les taux restent extrêmement élevés », a rappelé Jeffrey Levi, directeur de Trust for America’s Health.

De plus, l’obésité reste un facteur discriminant. Ce sont les Etats les plus pauvres est les personnes à faibles revenus qui restent les premières victimes de ce fléau. 

Avec Afp