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Troubles thyroïdiens

Lévothyrox : la mise en garde de l‘Académie de médecine

Les malades de la thyroïde peuvent désormais se procurer dans les pharmacies l'équivalent italien du Lévothyrox. Une mesure jugée insuffisante par l’Académie de médecine.  

Lévothyrox : la mise en garde de l‘Académie de médecine  B. BOISSONNET




La substitution au Lévothyrox doit être mieux encadrée ! C’est le message délivré par l’Académie nationale de médecine ce 17 août.  Cette mise en garde risque de ne pas rassurer les trois millions de patients qui souffrent de défaillance de la glande thyroïde. Menacé de rupture de stock, le traitement habituel est substitué dans les pharmacies par son équivalent italien, l'Eutirox. « Importée d’Italie, cette spécialité est de composition identique au  Lévothyrox , en principe actif et en excipients », expliquait il y a quelques jours, l'Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm).

L’Académie estime que les préconisations prises par l’Ansm sont insuffisantes. Elle rappelle en effet que le Lévothyrox est un médicament à marge thérapeutique étroite et que dans certaines indications, un surdosage ou un sous-dosage peut avoir des conséquences graves, en particulier chez certaines personnes (femmes enceintes hypothyroïdiennes, patient(e)s thyroïdectomisé(e)s, etc...). Toute variation de sa concentration dans l'organisme, même légère, peut il est vrai entraîner des effets indésirables, notamment « un déséquilibre transitoire » des taux d'hormones thyroïdiennes.
L'Académie remarque, en outre,  que si de nombreux généralistes et endocrinologues prescrivent systématiquement le Lévothyrox sous la mentions non substituable , c’est que des éléments concordants les y incitent, dans l’intérêt de leurs patients. 

Alors, « pour préserver la santé de milliers de patients », l'Académie recommande que soient publiées les teneurs en principe actif (L-thyroxine) du Lévothyrox, de ses génériques et de l'Eutirox, afin d'ajuster la posologie au mieux et le plus tôt possible en cas de substitution rendue incontournable par la pénurie du princeps. 

L'Ansm suggérait toutefois dans un courrier adressé le 1er août dernier aux médecins prescripteurs de revoir les patients « dans les 3 à 6 semaines suivant la délivrance » pour s'assurer du maintien de leur équilibre thérapeutique.

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Commentaires

  • noemie.nedkov
    noemie.nedkov
    19.08.2013 21h50
    C est pas normal... Je vous invite à regarder ce blog qui parle bien des maladies de la Thyroïde http://bienvivrehasimoto.blogspot.com/
    • tournevire.viretourne
      tournevire.viretourne
      20.08.2013 17h23
      Je poursuis.... L'ANSM elle-même a publié il y a quelques temps un document mettant en garde contre la délivrance de génériques du Lévothyrox, les dosages étant parfois très fantaisistes. Comment un laboratoire tel que Merck peut se retrouver en rupture de stock sur un laps de temps aussi long ? La pénurie ne serait-elle pas organisée par nos gouvernants qui, en nous privant du médicament qui nous tient en vie, nous obligerait ainsi à nous tourner de force vers les génériques et consommer ainsi une saleté sans nom qui mènera certains à la tombe ? Les socialistes n'en sont pas à un massacre de masse près. Je me souviens vaguement d'une histoire de sang contaminé qui...
  • tournevire.viretourne
    tournevire.viretourne
    20.08.2013 17h22
    Étrange pénurie générale de tous les dosages. Le laboratoire Merck a fait passer un courrier aux professionnels de santé, indiquant (par exemple) que le Levothyrox 200 en boîte de 30 était disponible. Pourquoi les pharmaciens ne le proposent-ils pas ? Petit exercice de calcul mental : si le médecin prescrit une QSP 1 mois, soit 31 jours, une boîte de 28 comprimés ne suffit pas. Combien de boîtes le pharmacien doit-il donc VENDRE pour satisfaire la prescription ? Réponse : le pharmacien, le cœur gros, bien malgré lui, et à son corps défendant, est bien obligé de délivrer deux boîtes de 28 comprimés. C'est la sécu qui est contente. Et voilà pourquoi la plupart des médicaments sous forme de comprimés ou de gélules sont vendus par boîte de 28. Étrange pénurie générale, disais-je. Les personnes sous Levothyrox font partie des plus farouches opposants à la prise de générique. Il semblerait que les divers générique fassent quelques dégâts pires que le mal. L'ANSM elle-même a publié il y a quelques temps un document mettant en garde contre la délivrance de génériques du Lévothyrox, les dosages étant parfois très fantaisistes. Comment un laboratoire tel que Merck peut se retrouver en rupture de stock sur un laps de temps aussi long ? La pénurie ne serait-elle pas organisée par nos gouvernants qui, en nous privant du médicament qui nous tient en vie, nous obligerait ainsi à nous tourner de force vers les génériques et consommer ainsi une saleté sans nom qui mènera certains à la tombe ? Les socialistes n'en sont pas à un massacre de masse près. Je me souviens vaguement d'une histoire de sang contaminé qui...

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