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Grand âge, maladie : quelle vie pour nos aidants bénévoles ?

Par Mathilde Debry

INFOGRAPHIE - Les français actifs sont aujourd’hui 39% à s’occuper d’au moins une personne dépendante, soit une augmentation de 19 points par rapport à 2017. 

Eda can/iStock
4 salariés sur 10 (40%) travaillent à temps partiel pour s’occuper d’un de leur proche en situation de dépendance.
La plupart des aidants non professionnels contribuent aussi financièrement à la prise en charge de leur proche fragilisé.

Avec l’augmentation de l’espérance de vie, les Français qui ne souhaitent pas placer leurs ainés dans des maisons de retraite sont de plus en plus nombreux à se transformer en “aidant”. 

Selon une nouvelle enquête, les Français actifs sont aujourd’hui 39% à s’occuper d’au moins une personne dépendante, soit une augmentation de 19 points par rapport à 2017. La moitié des sondés pourraient même devenir des “double aidants” dans les prochaines années, en prenant par exemple en charge leurs deux parents.

Conséquence sur le quotidien

Même si cette activité n’est pas professionnelle, elle influence fortement le quotidien. Quatre salariés sur 10 (40%) travaillent à temps partiel pour s’occuper d’un de leur proche en situation de dépendance, un choix contraint dans les trois quarts des cas (76,5%).

Huit aidants sur 10 se disent par ailleurs perturbés dans leur travail au quotidien par leurs tâches d’assistance, une tendance en nette augmentation — 19 points — au cours des trois dernières années. Les principaux effets néfastes cités sont la “dégradation de la santé” (76% des aidants), la “désorganisation du travail” (69%) et la “diminution de la vie sociale” (62%).  

Contribution financière

La plupart des aidants non professionnels contribuent aussi financièrement à la prise en charge de leur proche fragilisé : à hauteur de 150€ minimum par mois dans 70% des cas, et jusqu’à 500€ pour 17% d’entre eux.