- Le cancer du sein touche plus 60 000 femmes chaque année.
- Pour mieux faire face à la pathologie, les Françaises ont formulé leurs attentes dans un nouveau sondage.
En ce début d’automne, la campagne de communication Octobre Rose sensibilise au cancer du sein, qui touche plus 60 000 femmes chaque année. Pour mieux faire face à la pathologie, les Françaises ont formulé leurs attentes dans un nouveau sondage.
Continuer Octobre Rose
Les opérations de communication de type Octobre Rose, Mars Bleu ou Mois sans tabac sont unanimement appréciés des Français (à 90%) et tout particulièrement des femmes.
Quarante-huit pour cent des femmes s’informent lors d’événements de sensibilisation (brochures, Internet, etc.) et 37% y participent activement (journées de sensibilisation). Quarante pour cent des hommes s’informent grâce à ce biais et 30% y participent.
Etre davantage informés sur les facteurs de risque
Alors que certains facteurs de risque, comme le tabac, l’alcool ou les pesticides sont clairement identifiés, d’autres restent sous-estimés, à l’instar du manque d’activité physique et d’une alimentation déséquilibrée. Seuls 4% des moins de 25 ans considèrent l’absence d’activité physique comme un facteur très aggravant.
L’alcool n’est pas perçu de la même façon comme facteur aggravant selon la zone géographique. Vingt-trois pour cent des habitants de la zone du Sud-Ouest lui ont attribué une note entre 8 et 10 contre 29% en moyenne pour les autres zones.
Mieux vivre la maladie
Les Françaises se disent bien informées sur le dépistage (61%) mais elles le sont beaucoup moins sur les traitements (50%), le vécu du patient (47%), la recherche contre le cancer (46%) et le rôle des aidants (45%).
Moins parler de la Covid-19
Alors même que le niveau d’information des Français sur le cancer du sein était déjà perfectible avant la crise sanitaire, notamment auprès des moins de 50 ans et des catégories socio-professionnelles les moins favorisées, la disparition des messages de prévention et de sensibilisation sur le cancer du sein préoccupe les personnes interrogées.
Soixante-dix pour cent des Francais estiment que les messages de prévention et de sensibilisation à l’égard du cancer ne sont toujours pas audibles malgré le déconfinement. Cette perception est plus présente chez les hommes (71%) que chez les femmes (67%), qui semblent davantage attentives aux messages sanitaires qui leur sont communiqués.