- Adrien Taquet veut renforcer le soutien apporté aux jeunes parents, pendant et après la grossesse.
- L’accompagnement au domicile des familles en période de grossesse permet notamment de diminuer de 50% le risque de prématurité et le petit poids des bébés.
Généralisation de l'entretien prénatal précoce, augmentation des moyens des maternités et des PMI, accueil d'urgence chez une assistance maternelle… Les annonces d’Adrien Taquet, secrétaire d'État chargé de l'Enfance et des Familles, vont dans le sens des études périnatales et des associations de la petite enfance.
“Les parents se sentent assez seuls”
Adrien Taquet veut renforcer le soutien apporté aux jeunes parents, pendant et après la grossesse. “Les parents se sentent assez seuls, avant et surtout après l'accouchement. L'idée, c'est de les accompagner pendant les 1000 premiers jours", explique-t-il au Journal du dimanche.
L’accompagnement au domicile des familles en période de grossesse permet notamment de diminuer de 50% le risque de prématurité et le petit poids des bébés, comme le démontre une étude menée dans le département des Hauts-de-Seine. “La pertinence de l’intervention des techniciens de l’intervention sociale et familiale (TISF) est démontrée par la corrélation qui existe entre la présence de TISF en anténatal dans la famille et la baisse importante constatée de la prématurité. Une étude réalisée en région parisienne avec plusieurs services de TISF et le réseau périnatal de santé 92 Nord le démontre depuis plus de six ans, rapporte François Edouard, vice-président de la Fédération nationale des aides familiales. On constate une diminution du taux de prématurité lorsque l’intervention a lieu en amont de la naissance multiple", résume-t-il.
Prévenir les troubles relationnels parents/bébé
“Les propositions et la philosophie générale qui se dégagent des propos d’Adrien Taquet nous semblent concorder parfaitement aux réflexions et activités portées par la FNAAFP/CSF et les associations d’aide à domicile adhérentes qui interviennent en périnatalité”, ajoutent les professionnels de la petite enfance.
D’un point de vue sanitaire, accompagner les parents du 4ème mois de grossesse jusqu’aux deux ans de l’enfant permet aussi, selon la FNAAFP/CSF, de prévenir les troubles relationnels parents/bébé, la dépression du post-partum, l’épuisement parental et les situations de développement atypique de l’enfant.