- Après le visionnage d'animaux mignons, la pression artérielle et le rythme cardiaque des participants ont diminué.
- Concernant l’impact psychologique du visionnage d’animaux mignons, les chercheurs ont aussi constaté une baisse significative de l'anxiété.
“Je me suis senti heureux et calme”, “j'ai cru que j'allais m'endormir”… Comme le racontent ces témoignages, regarder des animaux mignons diminue notre stress, selon une nouvelle étude britannique. Dix-neuf personnes ont été invitées à regarder un diaporama de 30 minutes comprenant des images et de courtes vidéos d'animaux tous plus mignons les uns que les autres. Après la séance, les résultats physiologiques ont été significatifs. La fréquence cardiaque moyenne de tous les participants est passée de 72,2 bpm à 67,4 bpm, soit une réduction de 6,65%.
Baisse de la pression artérielle
L'analyse de la pression artérielle a donné des résultats similaires. La pression artérielle moyenne de tous les participants est passée de 136/88 à 115/71. En pourcentage, cela représente une baisse de 14,9% de la pression artérielle systolique et une baisse de 18,28% de la pression artérielle diastolique.
“Tout au long de la session, le rythme cardiaque et la pression artérielle sont tombés chez l’ensemble des individus à un niveau qui est considéré comme sain et révélateur d'un stress ou d'une anxiété limités", explique la docteure Andrea Utley.
Tous les animaux ne se valent pas
Concernant l'influence psychologique du visionnage d’animaux mignons, les chercheurs ont constaté une baisse significative de l'anxiété, de 35,10% en moyenne, et même de 50% dans certains cas. “Je me suis totalement concentré sur le diaporama ; il m'a fait sourire", témoigne un participant. “Je voulais être sur cette plage avec ces petites choses [des kangourous, NDLR]”, raconte un autre. Pour réduire le stress, tous les animaux ne se valent pas. Les quokkas, de la famille des kangourous, ont été les plus efficaces.
Depuis le début de la crise sanitaire, 40% des Français se sentent plus stressés que d'habitude. Cinquante-cinq pour cent des Français ressentent aussi du stress au travail, et ce au moins une fois par semaine. Les secteurs engendrant le plus de pression sont ceux de l’immobilier (68% des salariés), des médias et de la construction (67% des salariés dans les deux cas).
De nombreuses études ont prouvé que le stress est très mauvais pour la santé. Outre ses répercussions sur la santé mentale, il peut notamment provoquer des maladies digestives, des troubles cardiovasculaires, des infections, de l’hyperthyroïdie et enfin des problèmes musculaires ou gynécologiques.