Dans un peu plus de 2 cas sur 5, l’interruption de traitement a été prise sans consultation du médecin.
Les hommes se traitent proportionnellement un peu plus que les femmes, représentant 51% des malades qui se soignent.
Plus l’on avance on âge, plus on se traite.
L’hiver est davantage propice à l’arrêt des soins.
60% des patients aurait tout de même l’intention de reprendre un traitement médical.
Quand le psoriasis se déclare, il s’installe pour toujours. Malgré cet aspect chronique, de nombreux malades ne suivent pas leur traitement régulièrement, selon un nouveau sondage de l’Ifop en association avec France Psoriasis. “Aujourd’hui, de nombreux patients, faute de bonne compréhension de la maladie, d’accès facile à un dermatologue, ou de solutions thérapeutiques satisfaisantes dans leur cas, se retrouvent insatisfaits de leur prise en charge, se voient découragés dans leur recherche de solutions, et abandonnent le parcours de soins", commentent les auteurs de l’enquête.
Selon le sondage, près de 8 personnes sur 10 souffrant de psoriasis ont déjà abandonné ou interrompu leur traitement — pour un tiers à de multiples reprises —, avec une durée sans traitement de près de 2 ans. Dans un peu plus de 2 cas sur 5, l’interruption de traitement a été prise sans consultation du médecin. Alors que le découragement est la première cause d’interruption de traitement pour les personnes avec traitement, c’est le manque ou la perte d’efficacité qui est la raison principale auprès de presque un tiers des sans traitement.
Les hommes se traitent proportionnellement un peu plus que les femmes, représentant 51% des malades qui se soignent. Plus l’on avance on âge, plus on se traite. Dans l’ensemble de la population interrogée, les 55 ans et plus représentent 39% vs 47% dans la population traitée, avec une différence en termes d’âge entre traités et non traités de pratiquement 3 ans. “Un fait qui peut être expliqué par un gap générationnel dans la considération de l’autorité du médecin", commentent les auteurs de l’enquête.
Récupérer les malades
Soixante pour cent des patients aurait tout de même l’intention de reprendre un traitement médical. L’efficacité d’un traitement est le principal moteur pouvant inciter le retour aux soins, devant la “naturalité” et le “confort du traitement”. “Une nécessité de preuve d’efficacité qui doit être apportée à ces patients ayant abandonné un traitement médical est nécessaire pour les récupérer ainsi qu’une facilité d’emploi, moins de contraintes”, conclut le sondage.
Le psoriasis se manifeste par des plaques rouges, épaisses, squameuses et des démangeaisons. Les personnes qui en sont atteintes voient leur qualité de vie considérablement affectée : rejets, discriminations, peur du regard de l’autre font partie de leur quotidien. Que cela soit aux niveaux intime, familial, scolaire, professionnel ou social, le psoriasis est la plupart du temps synonyme de projets de vie complètement bouleversés, voire abandonnés. Dans 30% des cas, la pathologie se complique d’une douleur au niveau des articulations, appelée “rhumatisme psoriasique".
Selon le sondage, près de 8 personnes sur 10 souffrant de psoriasis ont déjà abandonné ou interrompu leur traitement — pour un tiers à de multiples reprises —, avec une durée sans traitement de près de 2 ans. Dans un peu plus de 2 cas sur 5, l’interruption de traitement a été prise sans consultation du médecin. Alors que le découragement est la première cause d’interruption de traitement pour les personnes avec traitement, c’est le manque ou la perte d’efficacité qui est la raison principale auprès de presque un tiers des sans traitement.
L’hiver est davantage propice à l’arrêt des soins
Côté avec traitement, l’hiver est davantage propice à l’arrêt des soins. “Cela peut être expliqué par le fait que leurs symptômes qui sont normalement voyants peuvent être cachés grâce à la faible température”, notent les experts.Les hommes se traitent proportionnellement un peu plus que les femmes, représentant 51% des malades qui se soignent. Plus l’on avance on âge, plus on se traite. Dans l’ensemble de la population interrogée, les 55 ans et plus représentent 39% vs 47% dans la population traitée, avec une différence en termes d’âge entre traités et non traités de pratiquement 3 ans. “Un fait qui peut être expliqué par un gap générationnel dans la considération de l’autorité du médecin", commentent les auteurs de l’enquête.
Récupérer les malades
Soixante pour cent des patients aurait tout de même l’intention de reprendre un traitement médical. L’efficacité d’un traitement est le principal moteur pouvant inciter le retour aux soins, devant la “naturalité” et le “confort du traitement”. “Une nécessité de preuve d’efficacité qui doit être apportée à ces patients ayant abandonné un traitement médical est nécessaire pour les récupérer ainsi qu’une facilité d’emploi, moins de contraintes”, conclut le sondage.Le psoriasis se manifeste par des plaques rouges, épaisses, squameuses et des démangeaisons. Les personnes qui en sont atteintes voient leur qualité de vie considérablement affectée : rejets, discriminations, peur du regard de l’autre font partie de leur quotidien. Que cela soit aux niveaux intime, familial, scolaire, professionnel ou social, le psoriasis est la plupart du temps synonyme de projets de vie complètement bouleversés, voire abandonnés. Dans 30% des cas, la pathologie se complique d’une douleur au niveau des articulations, appelée “rhumatisme psoriasique".