Les seniors qui ont passé plus de temps inactifs ont obtenu de meilleurs résultats dans les exercices de vocabulaire et de raisonnement.
Les chercheurs estiment que les personnes plus sédentaires utilisent leur temps pour s'engager dans des activités éducatives et stimulantes, comme la lecture, jouer à des jeux ou à des puzzles ou assister à des pièces de théâtre.
Tout n’est pas mauvais dans la sédentarité. Les études se suivent et révèlent tour à tour les méfaits de l’inactivité qui conduit, pêle-mêle, à augmenter le risque de décès, de diabète ou encore de subir des maladies cardiovasculaires. Cette maladie silencieuse pourrait avoir au moins un effet bénéfique, celui de stimuler les capacités cognitives. C’est la conclusion d’une étude, publiée dans la revue Psychology and Aging, menée par des chercheurs américains de l’université de Colorado State. Ces bienfaits ne sont valables que si un niveau minimum d’activité physique reste respecté.
Pour l’étude, les chercheurs ont utilisé des capteurs pour mesurer l’activité physique, installés sur la hanche des participants pendant sept jours. Ce dispositif a permis de capturer le temps quotidien passé assis ou dans une activité physique légère. Pour mesurer l’activité cérébrale, ils se sont basés sur une évaluation qui repose sur 16 tâches cognitives. Ils ont également mesuré et contrôlé les facteurs socio-économiques et de santé comme l’emploi, le niveau de revenu ou encore la tension artérielle.
Mesurer l’association activités physique et cognitive
Les chercheurs ont examiné l'association entre l'activité physique mesurée par des capteurs et les performances cognitives au sein d’un échantillon de 228 personnes âgées de 60 à 80 ans. Si les adultes qui respectent une activité physique modérée ont de meilleures capacités de vitesse, de mémoire et de raisonnement, ceux qui ont passé plus de temps inactifs ont obtenu de meilleurs résultats dans les exercices de vocabulaire et de raisonnement. “Nous savons qu’à mesure que nous vieillissons, même si nous n’avons pas de troubles cognitifs, les personnes âgées de 60 ans et plus présentent déjà des diminutions de la vitesse, du fonctionnement exécutif et de la mémoire, a rappelé Aga Burzynska, auteure principale de l’étude. Ces diminutions sont tout à fait normales, mais cette étude a permis de comprendre comment nos comportements et nos habitudes peuvent être en corrélation avec les résultats cognitifs à un âge plus avancé.”Pour l’étude, les chercheurs ont utilisé des capteurs pour mesurer l’activité physique, installés sur la hanche des participants pendant sept jours. Ce dispositif a permis de capturer le temps quotidien passé assis ou dans une activité physique légère. Pour mesurer l’activité cérébrale, ils se sont basés sur une évaluation qui repose sur 16 tâches cognitives. Ils ont également mesuré et contrôlé les facteurs socio-économiques et de santé comme l’emploi, le niveau de revenu ou encore la tension artérielle.