Ne plus avoir besoin de sortir de chez soi pour savoir si l’on est positif à la Covid-19. C’est la promesse faite par Axiotis, une start-up toulousaine qui vient de mettre au point un test salivaire révolutionnaire.
Réalisable à domicile, ce test homologué permet de détecter le SARS-CoV-2 dans l’organisme et serait, selon ses créateurs, aussi fiable – et moins désagréable – que le test PCR par prélèvement naso-pharyngé. Il n’est en revanche pour le moment pas remboursé par l’Assurance maladie et coûte la somme de 40 euros, hors frais d’envoi.
"Le test est à commander sur notre site Internet puis nous l’envoyons par la Poste en moins de 24 heures, explique à 20 Minutes le fondateur d’Axiotis Frédéric Ropiquet, également docteur en biologie cellulaire et moléculaire. L’utilisateur doit ensuite simplement déposer un peu de salive sur un petit carton, type buvard, grâce à une pipette fournie dans le kit. Cela convient bien aux personnes qui veulent éviter les files d’attente dans les laboratoires ou qui craignent d’avoir mal avec le test PCR."
D’après le site d’Axiotis, "ce test est idéal pour les prélèvements individuels ou familliaux (pour tester vos enfants), mais également pour les prélèvements de masse dans les EHPAD (résidents et personnel), dans les hôpitaux (personnel soignant) ou dans les entreprises".
Comment fonctionne le test ?
Le patient commande son test sur le site d’Axiotis et le reçoit par la Poste. Il doit alors déposer sur le petit carton un peu de salive, puis le renvoyer via une enveloppe fournie par la start-up, qui promet de lui adresser les résultats par mail dans les 24 heures.
Contrairement aux tests PCR, qui doivent être stockés à une température de 4 degrés, le test salivaire fonctionne grâce à la technologie FTA. Utilisée notamment par la police scientifique, elle permet de fixer et stabiliser l’ADN et l’ARN pendant plusieurs semaines et ce, à température ambiante. Les risques de contamination via le test salivaire sont par ailleurs faibles car la technologie FTA permet de détruire les agents pathogènes.
Prêt depuis le mois de mars, le test salivaire reste encore plutôt confidentiel. Son créateur Frédéric Ropiquet explique analyser actuellement près d’un millier de tests chaque semaine.