Les chercheurs ont développé un système qui détourne le cerveau de l’attention des oreilles pour réduire la perception de l’acouphène.
Il s’agit d’un dispositif de neuromodulation bimodale non invasif.
L’acouphène est un trouble auditif qui peut être très handicapant et qui se caractérise par des bourdonnements ou sifflements constants dans l’oreille du patient. En France, on estime qu’une personne sur dix souffre d’acouphènes. Parmi les solutions qui existent, une récente invention pourrait bien offrir une nouvelle option thérapeutique. Il s’agit d’un outil de stimulation non invasive et indolore qui a été présenté, par des chercheurs du Trinity College de Dublin (Irlande), avec l’aide de chercheurs britanniques et américains, le 7 octobre dans la revue Science Translational Medicine.
Les premiers essais cliniques présentent de bons résultats. Ils ont été conduits en Irlande et en Allemagne sur 326 patients atteints d’acouphènes. Ils ont utilisé le dispositif une heure par jours pendant douze et ont évalué leurs symptômes à l’aide de questionnaires. Les résultats ont montré que parmi les 83,7% des volontaires qui ont suivi à la lettre les consignes, 66,5% ont fait part d’une diminution de leurs symptômes jusqu’à un an après l’expérience.
De bons résultats jusqu’à un an après
Les chercheurs ont développé un système qui détourne le cerveau de l’attention des oreilles pour réduire la perception de l’acouphène. Cela permet, à terme, de réduire les symptômes et de les atténuer. Cela fonctionne par un double système reposant sur les oreilles et la langue. Baptisé Lenire, il comprend des écouteurs reliés en Bluetooth qui diffusent des sons conçus pour réduire la perception de l’acouphène et un stimulateur de langue qui envoie une stimulation électrique périphérique indolore. Il s’agit d’un dispositif de neuromodulation bimodale non invasif.Les premiers essais cliniques présentent de bons résultats. Ils ont été conduits en Irlande et en Allemagne sur 326 patients atteints d’acouphènes. Ils ont utilisé le dispositif une heure par jours pendant douze et ont évalué leurs symptômes à l’aide de questionnaires. Les résultats ont montré que parmi les 83,7% des volontaires qui ont suivi à la lettre les consignes, 66,5% ont fait part d’une diminution de leurs symptômes jusqu’à un an après l’expérience.