- Parmi les 287 femmes de l'étude, 45% d'entre elles n'ont jamais rencontré la psychologue normalement présente dans les hôpitaux et les cliniques.
- 43% des femmes interrogées ont par ailleurs connu un épisode dépressif post-traitement.
45% des femmes n'ont jamais rencontré la psychologue
Parmi les 287 femmes de l'étude, 45% d'entre elles n'ont jamais rencontré la psychologue normalement présente dans les hôpitaux et les cliniques, et 6% n'avaient même pas connaissance de son existence. "Au final, le plus surprenant dans cette étude est que seulement 42% des femmes ont eu un soutien psychologique pendant leur traitement, et pourtant 87% pensent qu'un suivi est indispensable ou simplement utile", juge Célia Charpentier dans Le Point.
Pour 68% des femmes ayant bénéficié d’un suivi psychologique, c'était avec la psychologue du service. 18% avaient déjà un psychothérapeute qu'elles ont continué à voir, et 14% ont fait la démarche par elles-mêmes de démarrer un travail thérapeutique à l'extérieur de l'hôpital ou de la clinique. 43% des femmes interrogées ont par ailleurs connu un épisode dépressif post-traitement.
60 000 nouveaux cas tous les ans
Avec 60 000 nouveaux cas tous les ans, le cancer du sein se situe au premier rang des cancers incidents chez la femme, nettement devant le cancer colorectal et le cancer du poumon. Le dépistage du cancer du sein (recommandé tous les 2 ans aux femmes âgées de 50 à 74 ans, NDLR) est d’autant plus intéressant que la survie à 5 ans des patientes touchées s’améliore de plus en plus : elle est passée de 80% pour les malades diagnostiquées entre 1989 et 1993 à 87% pour celles diagnostiquées entre 2005 et 2010. De ce fait, le taux de mortalité lié au cancer du sein diminue d’année en année.