L'incidence des pubertés précoces a été multipliée par 6 pour les filles d'origine danoise et par 15 pour les garçons d'origine danoise.
Ces données ont des implications pour la santé à court et à long terme, et potentiellement pour la classification internationale de l'âge de référence de la puberté.
Le nombre d’enfants concernés par une puberté précoce à considérablement augmenté ces vingt dernières années, selon une nouvelle étude danoise. Ce type de données épidémiologiques est encore rare dans la littérature scientifique.
Développement mammaire avant l’âge de huit ans
"La puberté précoce se manifeste chez la fille par un développement mammaire avant l’âge de huit ans, et chez le garçon par une augmentation du volume testiculaire, mais surtout des organes génitaux avant l’âge de neuf ans et demi. Ça peut être aussi une pilosité pubienne avant huit ans chez la fille et avant neuf ans et demi chez le garçon", nous explique le Dr Claire Jeandel, endocrino-pédiatre au CHU Arnaud de Villeneuve (Montpellier).
Le développement précoce et isolé des seins (prémature thélarche) ou de la pilosité (prémature adrénarche) se distingue des pubertés précoces par l’absence de développement de tout autre caractère sexuel.
L'incidence des pubertés précoces multipliée
Les taux d'incidence par âge et par sexe du premier diagnostic de puberté précoce centrale (DPC), de prémature thélarche (PT) et de prémature adrénarche (PA) ont été estimés à l'aide des données du registre national des patients danois de 1998 à 2017. Les incidences ont été stratifiées en fonction du groupe d'immigration (origine danoise, immigrant de première génération, immigrant de deuxième génération).
Bilan : un total de 8 596 enfants ont été enregistrés avec un diagnostic de puberté précoce centrale (DPC), de prémature thélarche (PT) ou de prémature adrénarche (PA), dont 7 391 (86,0%) étaient d'origine danoise, ce qui correspond à 370 nouveaux cas par an. L'incidence des pubertés précoces a été multipliée par 6 pour les filles d'origine danoise et par 15 pour les garçons d'origine danoise.
Des implications pour la santé à court et à long terme
"Nos résultats indiquent que l'incidence annuelle de la puberté précoce et ses variantes a considérablement augmenté au Danemark au cours des 20 dernières années. Ces données ont des implications pour la santé à court et à long terme, et potentiellement pour la classification internationale de l'âge de référence de la puberté", concluent les auteurs.
Pour des raisons que l’on ignore encore (des pistes ciblent les perturbateurs endocriniens, NDLR), l’incidence de la puberté précoce augmente partout dans le monde. Les jeunes filles qui ont souffert d'une puberté précoce ont plus de risque de devenir obèses, de développer des cancers, des kystes aux ovaires, ou encore une masculinisation de certaines parties du corps.
Développement mammaire avant l’âge de huit ans
"La puberté précoce se manifeste chez la fille par un développement mammaire avant l’âge de huit ans, et chez le garçon par une augmentation du volume testiculaire, mais surtout des organes génitaux avant l’âge de neuf ans et demi. Ça peut être aussi une pilosité pubienne avant huit ans chez la fille et avant neuf ans et demi chez le garçon", nous explique le Dr Claire Jeandel, endocrino-pédiatre au CHU Arnaud de Villeneuve (Montpellier).
Le développement précoce et isolé des seins (prémature thélarche) ou de la pilosité (prémature adrénarche) se distingue des pubertés précoces par l’absence de développement de tout autre caractère sexuel.
L'incidence des pubertés précoces multipliée
Les taux d'incidence par âge et par sexe du premier diagnostic de puberté précoce centrale (DPC), de prémature thélarche (PT) et de prémature adrénarche (PA) ont été estimés à l'aide des données du registre national des patients danois de 1998 à 2017. Les incidences ont été stratifiées en fonction du groupe d'immigration (origine danoise, immigrant de première génération, immigrant de deuxième génération).
Bilan : un total de 8 596 enfants ont été enregistrés avec un diagnostic de puberté précoce centrale (DPC), de prémature thélarche (PT) ou de prémature adrénarche (PA), dont 7 391 (86,0%) étaient d'origine danoise, ce qui correspond à 370 nouveaux cas par an. L'incidence des pubertés précoces a été multipliée par 6 pour les filles d'origine danoise et par 15 pour les garçons d'origine danoise.
Des implications pour la santé à court et à long terme
"Nos résultats indiquent que l'incidence annuelle de la puberté précoce et ses variantes a considérablement augmenté au Danemark au cours des 20 dernières années. Ces données ont des implications pour la santé à court et à long terme, et potentiellement pour la classification internationale de l'âge de référence de la puberté", concluent les auteurs.
Pour des raisons que l’on ignore encore (des pistes ciblent les perturbateurs endocriniens, NDLR), l’incidence de la puberté précoce augmente partout dans le monde. Les jeunes filles qui ont souffert d'une puberté précoce ont plus de risque de devenir obèses, de développer des cancers, des kystes aux ovaires, ou encore une masculinisation de certaines parties du corps.