2013 ne fera pas exception, les CHU de Lille (1er) et de Toulouse (2ème) dominent le Palmarès des hôpitaux 2013 que publie ce jeudi 22 août Le Point. D’ailleurs depuis plusieurs années les centres hospitaliers universitaires caracolent en tête de ce classement annuel des hôpitaux et cliniques françaises étudiées pour la qualité de 63 spécialités médicales et chirurgicales. Et pour preuve, à la 3ème place suit le CHU de Bordeaux, les hôpitaux universitaires de Strasbourg arrivent 4ème), le CHU de Nantes (5ème), et celui de Montpellier termine à la 6ème place. Au total ce sont 28 centres hospitaliers régionaux et universitaires qui figurent dans cette liste des 50 meilleurs.
Du côté des cliniques
Ce classement s’est penché également sur les cliniques privées prenant compte de 37 spécialités. A la 1ère place on retrouve comme l’année précédente, le centre hospitalier privé Saint Grégoire (Ile et Vilaine), suit à la 2ème place l’hôpital privé Jean Mermoz (Lyon) et les Nouvelles cliniques nantaises. La polyclinique de l'Atlantique, à Saint-Herblain (44), est 8ème; la clinique Océane, à Vannes, 27e; et le Centre hospitalier privé de Saint-Brieuc, 50e. Ce classement comme celui établit dans le secteur public couvre un large éventail des soins (hépatites virales, diabète, rhumatologie, cancers de la prostate, hernies, chirurgie de l’obésité, de l’œil, du pied…). Dans les nouveautés on note l’apparition cette année de la chirurgie de l’audition.
Une excellence française qui attire les étrangers
Dans son dossier, Le Point révèle aussi que « 60 161 séjours effectués dans les hôpitaux français le sont par des étrangers non résidents ». Plus de la moitié d’entre eux viennent de l’Union Européenne et la grande majorité effectue ses soins dans le secteur public. Au total ce sont 186 nationalités différentes qui bénéficient des soins en France.
Un médecin sur deux est une femme
Autre information intéressante révélé par l’hebdomadaire, les femmes occupent désormais près de la moitié (46%) des postes de praticiens hospitaliers publics, voire plus par exemple à l’Assistance publique des hôpitaux de paris (AH-HP) où les femmes représentent près de 55% de ces effectifs en prenant en compte les internes. Et même en chirurgie, autrefois spécialité quasi-exclusivement masculine, les femmes représentent en 2013 un quart des chirurgiens, même si certains types de chirurgies restent encore largement dominées par le sexe masculin comme la chirurgie cardiaque. Enfin, la parité n’est malheureusement toujours pas établie dans les postes hiérarchiques les plus élevés ( chef de service, professeurs… ).