- Des analyses génétiques du virus, menées post mortem, ont révélé qu’il s’agit bien de deux souches du virus différentes, confirmant qu’il s’agit d’une deuxième infection.
- Aucune trace d’anticorps n’a été décelée dans son sang suite à la première infection.
Deux souches du virus différentes
Il s’est passé 59 jours entre la première et la deuxième infection de cette octogénaire. La première infection l’a conduite à une hospitalisation pour toux sévère. Elle a pu ressortir cinq jours plus tard mais a gardé une fatigue persistante. Cette femme était également atteinte d’un cancer rare de la moelle osseuse et a commencé une chimiothérapie 59 jours après la première infection. C’est alors qu’elle a développé une forte toux, de la fièvre et une gêne respiratoire. Malgré sa déficience immunitaire à cause du traitement immunosuppresseur, son état n’a pas conduit les médecins à craindre pour sa vie à cause du virus. “Sa réponse immunitaire innée et l’immunité des cellules T sont normalement suffisantes pour éliminer le CoV-2 du SRAS”, ont écrit les chercheurs.Lorsqu’elle a été testée une seconde fois positive à la Covid-19, aucune trace d’anticorps n’a été décelée dans son sang. Cela suggère, selon les chercheurs, qu'ils n'ont pas persisté après la première infection. Son état s’est rapidement détérioré et elle est décédée deux semaines plus tard. Des analyses génétiques du virus, menées post mortem, ont révélé qu’il s’agit bien de deux souches du virus différentes, confirmant qu’il s’agit d’une deuxième infection. “Il est donc probable que le second épisode ait été une réinfection plutôt qu'une infection prolongée”, confirment les chercheurs.