S'ils ne représentaient pas que 10% des cas diagnostiqués, l'origine des clusters identifiés au 19 octobre pourrait être un argument de poids pour ceux qui contestent les récentes mesures de précaution et notamment le couvre-feu instauré de 21 heures à 6 heures dans huit grandes métropoles dont Paris et l'Ile de France. Selon les données du SI-MONIC (MONItorage des clusters) mis en place par Santé Publique France depuis la fin du confinement pour identifier ces clusters afin de prendre les mesures permettant de rompre les chaînes de transmission, plus de 50 000 cas ont été diagnostiqués dans plus de 4 600 clusters signalés depuis le 11 mai dernier.
Et c'est le classement de différents types de clusters qui est intéressant : 376 sont liés au milieu scolaire et universitaire, 304 à des établissements d'hébergement de personnes âgées dépendantes, 248 au milieu du travail, entreprises privées ou publiques, 130 à des établissements de santé et seulement 89 à des rassemblements temporaires de personnes dans des événements publics ou privés.
Mais Santé Publique France rappelle que dans le même temps, c'est à dire depuis le 13 mai dernier, c'est un total de 638 820 cas de Covid-19 qui ont été diagnostiqués, les cas rattachés à des clusters -hors milieu familial restreint)- ne représentant donc que 10% des nouveaux cas de Covid-19.
C'est justement ceux-ci qui sont visés par les nouvelles mesures de précaution mises en place et qui visent à limiter les interactions entre les personnes. Santé Publique France insiste d'ailleurs sur l'intérêt de cette limitation des rassemblements qu'elle ajoute aux mesures d'hygiène, au port du masque et à l'application de la stratégie "tester-alerter-protéger" qui consiste pour chaque personne présentant les symptômes de la Covid-19 à s'isoler, ,à porter le masque, à réduire ses contacts au strict minimum et à réaliser un test diagnostic le plus rapidement possible.
Et c'est le classement de différents types de clusters qui est intéressant : 376 sont liés au milieu scolaire et universitaire, 304 à des établissements d'hébergement de personnes âgées dépendantes, 248 au milieu du travail, entreprises privées ou publiques, 130 à des établissements de santé et seulement 89 à des rassemblements temporaires de personnes dans des événements publics ou privés.
Mais Santé Publique France rappelle que dans le même temps, c'est à dire depuis le 13 mai dernier, c'est un total de 638 820 cas de Covid-19 qui ont été diagnostiqués, les cas rattachés à des clusters -hors milieu familial restreint)- ne représentant donc que 10% des nouveaux cas de Covid-19.
3 cas de contamination sur une période de 7 jours
Santé Publique France précise dans son communiqué du 19 octobre qu'un cluster est défini par au moins 3 cas de contamination sur une période de 7 jours au sein d'une communauté ou d'un rassemblement de personnes et souligne que l'identification de ces clusters "ne permet pas de décrire les modes de contamination individuels".C'est justement ceux-ci qui sont visés par les nouvelles mesures de précaution mises en place et qui visent à limiter les interactions entre les personnes. Santé Publique France insiste d'ailleurs sur l'intérêt de cette limitation des rassemblements qu'elle ajoute aux mesures d'hygiène, au port du masque et à l'application de la stratégie "tester-alerter-protéger" qui consiste pour chaque personne présentant les symptômes de la Covid-19 à s'isoler, ,à porter le masque, à réduire ses contacts au strict minimum et à réaliser un test diagnostic le plus rapidement possible.