Les participants sélectionnés seront âgés de 18 à 30 ans, en bonne santé et sans facteurs de risques.
Ils vont être infectés par le nez et les chercheurs vont observer chaque étape du processus d'infection.
Cela va permettre, dans un second temps, de comparer les différents vaccins.
Pour lutter contre la Covid-19, tous les coups sont permis. Des chercheurs britanniques de l'Imperial College se sont lancés dans une étude qu’ils présentent comme “une première mondiale”, dans un communiqué publié le 20 octobre. Pour mieux comprendre le virus et notre réponse immunitaire dans le but de mettre au point un traitement, ils comptent infecter volontairement des volontaires. Les scientifiques précisent que les participants sélectionnés seront âgés de 18 à 30 ans, en bonne santé et sans facteurs de risques.
L’avantage de cette étude, soulignent les chercheurs, est qu'elle permet d’étudier précisément tout le processus d’infection et “surveiller ce qui se passe à chaque étape, y compris avant que les symptômes ne se développent”, ont-ils ajouté. Les patients infectés devront rester avec les chercheurs pendant deux semaines et demie. “Notre priorité numéro un est la sécurité des volontaires”, insistent les chercheurs. Des prélèvements seront effectués régulièrement et une grande surveillance sera observée autour de leur état de santé.
Connaître chaque étape du processus infectieux
Cette étude va se dérouler en plusieurs étapes. La première va consister à déterminer quelle est la “plus petite quantité de virus nécessaire pour conduire une personne à développer la Covid-19”, ont écrit les chercheurs dans le communiqué. Cette phase est dite de caractérisation du virus. Ensuite, les chercheurs vont observer “comment les vaccins fonctionnent dans le corps pour stopper ou empêcher le Covid-19, regarder les traitements potentiels et étudier la réponse immunitaire”. Pour cela, des volontaires vont être recrutés et infectés par le nez, la “voie naturelle” d’infection, a précisé Peter Openshaw, professeur de médecine expérimentale à l'Imperial College, qui co-dirige l’étude, au média britannique BBC Radio 4.L’avantage de cette étude, soulignent les chercheurs, est qu'elle permet d’étudier précisément tout le processus d’infection et “surveiller ce qui se passe à chaque étape, y compris avant que les symptômes ne se développent”, ont-ils ajouté. Les patients infectés devront rester avec les chercheurs pendant deux semaines et demie. “Notre priorité numéro un est la sécurité des volontaires”, insistent les chercheurs. Des prélèvements seront effectués régulièrement et une grande surveillance sera observée autour de leur état de santé.