Depuis mercredi 21 août 2013, la préfecture de l’île de la Martinique a annoncé être entrer en phase 4 niveau 1 du programme de surveillance, d’alerte et de gestion des épidémies de dengue. La Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy sont également en situation épidémique.
Résidents et touristes appelés à la vigilance
Avec 800 cas recensés en Martinique en 3 semaines, les autorités recommandent donc fortement aux résidents comme aux touristes présents sur place de faire preuve de beaucoup de vigilance. Et cette vigilance passe évidemment en tout premier lieu par une protection renforcée vis à vis des moustiques responsables de la transmission du virus causant cette maladie. Le message diffusé par les autorités porte essentiellement sur la destruction des gîtes où prolifèrent les larves de moustique et sur la mise en place d’une protection individuelle vis à vis de cet insecte. Enfin rappelons que les symptômes de la dengue sont la fièvre, la fatigue, des maux de tête, des vomissements et des douleurs musculaires pendant une semaine environ. Rappelons qu’à la phase supérieure du programme d’alerte, c’est à dire, en phase 4, niveau 2, les formes hémorragiques de l’infection peut même devenir mortelles.
200 cas suspects signalés en métropole
En France métropolitaine aussi, la dengue et même le chikungunya inquiètent les spécialistes, notamment dans les départements colonisés par le moustique vecteur, Aedes albopictus. Entre le 1er mai et le 16 août 2013, dans les 17 département du sud de la France placés sous surveillance renforcée, 200 cas suspects de dengue ou de chikungunya ont été signalés. Parmi eux, au final 76 cas importés de dengue ont été confirmés et seulement 1 cas de chikungunya. D’après l’Institut de vielle sanitaire, il n’y a eu pour le moment aucun cas autochtone.
