Dans cette étude, les chercheurs ont montré qu’avec de faibles températures, notre corps augmente les niveaux de vitamine A.
La plupart des réserves de vitamine A sont stockées dans le foie et une exposition au froid semble stimuler sa redistribution vers le tissu adipeux.
L'augmentation de la vitamine A induite par le froid a conduit à une conversion de la graisse blanche en graisse brune avec un taux plus élevé de combustion des graisses.
Pour perdre du poids, mieux vaut qu’il fasse froid. En hiver, nos niveaux de vitamine A stimulent la combustion des graisses et la production de chaleur. Cette transformation des graisses, qui passe par la conversion de “mauvais” tissu adipeux blanc en un “bon” tissu adipeux brun, s’accompagne d’une consommation d’énergie accrue. Ce mécanisme est considéré comme une approche prometteuse pour le développement de nouvelles thérapies contre l’obésité. Cette découverte a été faite par des chercheurs autrichiens de la MedUni de Vienne qui l’ont publié le 28 septembre dans la revue Molecular Metabolism.
Dans cette étude, les chercheurs ont montré qu’avec de faibles températures, notre corps augmente les niveaux de vitamine A et de son transporteur sanguin, la protéine de liaison au rétinol. La plupart des réserves de vitamines A sont stockées dans le foie et une exposition au froid semble stimuler sa redistribution vers le tissu adipeux. L'augmentation de la vitamine A induite par le froid a conduit à une conversion de la graisse blanche en graisse brune avec un taux plus élevé de combustion des graisses.
L'ajout de vitamine A aux cellules graisseuses blanches humaines a conduit à l'expression des caractéristiques des cellules graisseuses brunes, avec une activité métabolique et une consommation d'énergie accrues. “Nos résultats montrent que la vitamine A joue un rôle important dans la fonction du tissu adipeux et affecte le métabolisme énergétique global, a noté le chercheur. Cependant, ce n'est pas un argument pour consommer de grandes quantités de suppléments de vitamine A si elle n'est pas prescrite, car il est essentiel que la vitamine A soit transportée vers les bonnes cellules au bon moment.”
Ces découvertes offrent de nouvelles perspectives thérapeutiques pour traiter l’obésité. “Nous avons découvert un nouveau mécanisme par lequel la vitamine A régule la combustion des lipides et la génération de chaleur dans des conditions froides, s’est réjouie Florian Kiefer. Cela pourrait nous aider à développer de nouvelles interventions thérapeutiques qui exploitent ce mécanisme spécifique.”
Un brunissement des graisses
Dans notre organisme, il y a deux types de graisses : le tissu adipeux blanc et brun. Quand une personne développe de l’obésité, les calories en excès sont principalement stockées dans la graisse blanche. Ce sont plus de 90% des dépôts de graisse corporelle chez l’homme qui sont blancs, situés principalement au niveau de l’abdomen et des cuisses. La graisse brune, elle, brûle de l'énergie et génère de la chaleur. La conversion de la graisse blanche en graisse brune pourrait être une nouvelle option thérapeutique pour lutter contre la prise de poids et l’obésité.Dans cette étude, les chercheurs ont montré qu’avec de faibles températures, notre corps augmente les niveaux de vitamine A et de son transporteur sanguin, la protéine de liaison au rétinol. La plupart des réserves de vitamines A sont stockées dans le foie et une exposition au froid semble stimuler sa redistribution vers le tissu adipeux. L'augmentation de la vitamine A induite par le froid a conduit à une conversion de la graisse blanche en graisse brune avec un taux plus élevé de combustion des graisses.
Attention aux suppléments de vitamine A
Lors de leur manipulation sur des souris, les chercheurs ont bloqué la protéine de liaison au rétinol du transporteur de la vitamine A. En réaction, l’augmentation de la vitamine A provoquée par le froid et le brunissement de la graisse blanche a été atténuée. “En conséquence, l’oxydation des graisses et la production de chaleur ont été perturbées de sorte que les souris ne pouvaient plus se protéger du froid”, a observé Florian Kiefer qui a dirigé l’étude.L'ajout de vitamine A aux cellules graisseuses blanches humaines a conduit à l'expression des caractéristiques des cellules graisseuses brunes, avec une activité métabolique et une consommation d'énergie accrues. “Nos résultats montrent que la vitamine A joue un rôle important dans la fonction du tissu adipeux et affecte le métabolisme énergétique global, a noté le chercheur. Cependant, ce n'est pas un argument pour consommer de grandes quantités de suppléments de vitamine A si elle n'est pas prescrite, car il est essentiel que la vitamine A soit transportée vers les bonnes cellules au bon moment.”
Ces découvertes offrent de nouvelles perspectives thérapeutiques pour traiter l’obésité. “Nous avons découvert un nouveau mécanisme par lequel la vitamine A régule la combustion des lipides et la génération de chaleur dans des conditions froides, s’est réjouie Florian Kiefer. Cela pourrait nous aider à développer de nouvelles interventions thérapeutiques qui exploitent ce mécanisme spécifique.”