- En dehors d’une supplémentation en vitamine D, il n’est pas nécessaire modifier les apports alimentaires de l’enfant en hiver.
- Pour préserver le sommeil des tout petits, on conseille de retarder le dernier repas d’un quart d’heure chaque jour.
Le 25 octobre a marqué le retour de l’heure d’hiver pour six mois. Malgré ce changement, “en dehors d’une supplémentation en vitamine D qui ne sera plus apportée par le soleil, il n’est pas nécessaire de changer ou de supplémenter les apports alimentaires de l’enfant", explique le pédiatre Alain Bocquet. Comme pendant l’été, il faudra être vigilants sur certains excès, “très fréquents en protéines", ou d’éventuelles carences, “le plus souvent en lipides car les graisses ont mauvaise réputation", poursuit le docteur Alain Bocquet.
Retarder le dernier repas
En revanche, il faut tout mettre en oeuvre pour que le changement des heures de repas ne soit pas brutal pour les enfants qui font leur nuit. “Les bébés sont en pleine construction de leur rythme circadien. Ils sont plus sensibles à la variation de la lumière et une heure de décalage peut avoir des répercussions. C’est la raison pour laquelle on conseille de ne pas leur faire faire la sieste dans le noir", poursuit le pédiatre Alain Bocquet.
Pour préserver le sommeil des tout petits, le Syndicat des aliments de l’enfance (SFAE) conseille ainsi de retarder le dernier repas et le coucher d’un quart d’heure chaque jour. “Le parent qui donnera le biberon ou la tétée du matin veillera à s’organiser pour consacrer un peu de temps à l’enfant au réveil avant de le nourrir. À raison de 10 à 15 minutes de décalage en laissant l’enfant jouer dans son lit ou consacrées au change du matin, l’horaire du biberon sera calé en quelques jours et les autres repas s’enchaineront naturellement à la bonne heure", expliquent les professionnels.