Pourquoi docteur - Peut-on pratiquer une activité physique si l’on souffre d’un cancer du sein ?
Dr Albane de Kerautem - Tout à fait, c’est même recommandé, sous réserve que ce soit une activité physique adaptée aux capacités de la personne, avant, pendant et après la maladie. L’activité physique permet de mieux supporter les traitements, de lutter contre la fatigue, de diminuer les risques de récidive et de recouvrir un meilleur état de santé.
Quels types d’activités physiques conseillez-vous ?
Cela peut être du fitness, de la marche rapide (avec une augmentation du rythme cardiaque), du vélo d’intérieur ou d’extérieur, de la natation ou encore du yoga. L’aviron est également très recommandé dans le cadre d’un cancer du sein, car les femmes qui ont été opérées ont tendance a prendre de mauvaises postures suite à la rétraction du pectoral. Le travaille du dos et des abdos permet de contrer cette attitude protectrice.
Quelque soit l’activité physique pratiquée, je conseille de se faire aider et conseiller par des professionnels, comme des kinés ou des coachs sportifs, qui connaissent bien les problématiques liées à l’activité physique et au cancer du sein.
A quelles fréquences ?
Je recommande de faire 30 minutes d’activité par jour, 5 jours du 7. Le but est d’être régulier et de faire des efforts modérés.
Y a-t-il des activités physiques qu’il faut éviter lorsqu’on est malade ?
Les activités trop intenses sont à éviter. Je parle ici des activités cardio, qui coupent le souffle pendant l’effort. C’est par exemple le tennis, la boxe, la musculation intensive ou la course à plus de 10 km/heure.
La covid-19 doit-elle modifier les pratiques sportives des femmes atteintes d’un cancer du sein ?
Oui et non. Il faut maintenir l’activité physique tout en se protégeant du virus. Concrètement, cela signifie privilégier les activités de plein air, où l’on peut se tenir à plus d’un mètre les uns des autres, comme la marche nordique par exemple. Faire du sport de chez soi à l’aide d’un coach en vidéo est aussi une bonne option lorsqu’il ne fait pas beau.
La chimiothérapie fait baisser les défenses immunitaires, donc constitue un traitement qui fragilise les femmes face à la covid-19. En revanche, l’hormonothérapie et la radiothérapie n’augmentent pas les risques de contracter le coronavirus.
L’activité physique a-t-elle un impact sur la guérison du cancer du sein ?
L’activité physique n’aide pas à guérir, mais prévient nettement la récidive du cancer du sein. A condition, et c’est très important de le préciser, que les efforts physiques soient combinés à une alimentation et un mode de vie sain. L’alcool, le tabac, les excès de fast food et de viande rouge sont à proscrire du quotidien.
Peut-on se mettre à une activité physique même si on n’en a jamais fait ?
Bien sûr, à condition de le faire progressivement et en fonction de ses capacités.
Y a-t-il une limite d’âge pour faire de l’activité physique ?
Pas du tout, il n’y a aucune limite d’âge pour l’activité physique, qui a par ailleurs d’autres vertus pour les personnes âgées, comme le maintien de l’équilibre et de la force musculaire, permettant de prévenir les chutes.
Dr Albane de Kerautem - Tout à fait, c’est même recommandé, sous réserve que ce soit une activité physique adaptée aux capacités de la personne, avant, pendant et après la maladie. L’activité physique permet de mieux supporter les traitements, de lutter contre la fatigue, de diminuer les risques de récidive et de recouvrir un meilleur état de santé.
Quels types d’activités physiques conseillez-vous ?
Cela peut être du fitness, de la marche rapide (avec une augmentation du rythme cardiaque), du vélo d’intérieur ou d’extérieur, de la natation ou encore du yoga. L’aviron est également très recommandé dans le cadre d’un cancer du sein, car les femmes qui ont été opérées ont tendance a prendre de mauvaises postures suite à la rétraction du pectoral. Le travaille du dos et des abdos permet de contrer cette attitude protectrice.
Quelque soit l’activité physique pratiquée, je conseille de se faire aider et conseiller par des professionnels, comme des kinés ou des coachs sportifs, qui connaissent bien les problématiques liées à l’activité physique et au cancer du sein.
A quelles fréquences ?
Je recommande de faire 30 minutes d’activité par jour, 5 jours du 7. Le but est d’être régulier et de faire des efforts modérés.
Y a-t-il des activités physiques qu’il faut éviter lorsqu’on est malade ?
Les activités trop intenses sont à éviter. Je parle ici des activités cardio, qui coupent le souffle pendant l’effort. C’est par exemple le tennis, la boxe, la musculation intensive ou la course à plus de 10 km/heure.
La covid-19 doit-elle modifier les pratiques sportives des femmes atteintes d’un cancer du sein ?
Oui et non. Il faut maintenir l’activité physique tout en se protégeant du virus. Concrètement, cela signifie privilégier les activités de plein air, où l’on peut se tenir à plus d’un mètre les uns des autres, comme la marche nordique par exemple. Faire du sport de chez soi à l’aide d’un coach en vidéo est aussi une bonne option lorsqu’il ne fait pas beau.
La chimiothérapie fait baisser les défenses immunitaires, donc constitue un traitement qui fragilise les femmes face à la covid-19. En revanche, l’hormonothérapie et la radiothérapie n’augmentent pas les risques de contracter le coronavirus.
L’activité physique a-t-elle un impact sur la guérison du cancer du sein ?
L’activité physique n’aide pas à guérir, mais prévient nettement la récidive du cancer du sein. A condition, et c’est très important de le préciser, que les efforts physiques soient combinés à une alimentation et un mode de vie sain. L’alcool, le tabac, les excès de fast food et de viande rouge sont à proscrire du quotidien.
Peut-on se mettre à une activité physique même si on n’en a jamais fait ?
Bien sûr, à condition de le faire progressivement et en fonction de ses capacités.
Y a-t-il une limite d’âge pour faire de l’activité physique ?
Pas du tout, il n’y a aucune limite d’âge pour l’activité physique, qui a par ailleurs d’autres vertus pour les personnes âgées, comme le maintien de l’équilibre et de la force musculaire, permettant de prévenir les chutes.