La signature moléculaire de la tumeur a été identifiée dans le cancer du pancréas
Cette découverte va permettre de mieux prédire la réponse des patients à différents traitements
asLe cancer du pancréas est un grand "tueur" qui touche 9 000 personnes en France chaque année, le plus souvent des femmes et des hommes (à proportion équivalente) de plus de 50 ans. On est loin d'avoir trouvé le traitement miracle contre ce cancer très agressif quiu a le moins bon taux de survie à 5 ans mais c'est tout de même un espoir que représente l'identification par le Centre de Recherche en Cancérologie de Marseille (CRCM) de la "signature moléculaire" de la tumeur. Cela ouvre la voie à l'administration de traitements plus adaptés et potentiellement plus efficaces.
L'identification de la signature moléculaire d'une tumeur permet en effet d'établir un pronostic plus précis de l'état de santé du patient et surtout de savoir s'il va ou non répondre à tel ou tel traitement. "Quand vous donnez directement à un patient un traitement efficace, vous évitez de lui donner des traitements inutiles et vous lui donnez une chance de vivre plus longtemps", a déclaré à l'AFP le docteur Juan Iovanna, directeur de recherche à l'INSERM et directeur adjoint du CRCM en commentant cette avancée et en soulignant que, face au cancer du pancréas, "il y a peu de possibilités".
Cet outil que sont les signatures moléculaires -ou signatures génomiques- a déjà été utilisé dans la prise en charge de certains cancers du sein pour lesquels il permet notamment d'écarter les chimiothérapies, parfois totalement inutiles, et d'épargner aux patient des leurs effets secondaires.
L'identification de la signature moléculaire d'une tumeur permet en effet d'établir un pronostic plus précis de l'état de santé du patient et surtout de savoir s'il va ou non répondre à tel ou tel traitement. "Quand vous donnez directement à un patient un traitement efficace, vous évitez de lui donner des traitements inutiles et vous lui donnez une chance de vivre plus longtemps", a déclaré à l'AFP le docteur Juan Iovanna, directeur de recherche à l'INSERM et directeur adjoint du CRCM en commentant cette avancée et en soulignant que, face au cancer du pancréas, "il y a peu de possibilités".
Une signature validée dans trois séries indépendantes
Les chercheurs ont travaillé sur 200 échantillons de tumeurs prélevés chez des patients. "En les étudiant, on a identifié des signatures appelées Pancreatic adenocarcinoma molecular gradient qui déterminent le pronostic des patients et la réponse à différents traitements", précise le docteur Iovanna. Cette signature PAMG est "hautement prédictive de la survie globale du patient et a été validée dans trois séries indépendantes de cancers du pancréas représentant un total de 679 patients dont 60 pour lesquels le matériel tumoral a été obtenu directement des biopsies diagnostiques", selon l'Institut Paoli-Calmettes qui a promu cette étude en collaboration avec des bio-informaticiens de la Ligue contre le Cancer.Cet outil que sont les signatures moléculaires -ou signatures génomiques- a déjà été utilisé dans la prise en charge de certains cancers du sein pour lesquels il permet notamment d'écarter les chimiothérapies, parfois totalement inutiles, et d'épargner aux patient des leurs effets secondaires.