Publiée mi-octobre dans la revue Science Advances, leur étude a été réalisée auprès de 75 enfants dans 10 garderies de deux villes en Finlande. La moitié était des garderies axées sur la nature, et l'autre moitié était des garderies urbaines standard.
Les quatre autres garderies dites “d'intervention”, qui ne comportaient à l'origine que peu ou pas d'éléments naturels, ont été transformées en garderies écologiques spécifiquement pour l’étude, notamment en rajoutant des sols forestiers, du gazon, ainsi que des jardinières.
En moyenne, les enfants ont passé 90 minutes par jour à l'extérieur de leur garderie pendant les 28 jours au cours desquels s'est déroulée l'étude. À l'issue de l'expérience, les scientifiques ont prélevé un échantillon de peau et réalisé des analyses sanguines des jeunes participants.
Une réponse anti-inflammatoire renforcée grâce à la nature
Les résultats ont montré que les enfants de la garderie d'intervention présentaient un ratio plus élevé de protéines anti-inflammatoires du système immunitaire par rapport aux protéines pro-inflammatoires, ce qui ressemblait à ce que l'on trouvait chez les enfants des garderies naturelles, ainsi qu'une plus grande diversité de micro-organismes sur leur peau.
Si ces premiers résultats s’avèrent encourageants et suggèrent que la modification de l'environnement des enfants pourrait être un moyen relativement simple de renforcer leur système immunitaire, ces experts affirment que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les effets à long terme sur la santé.