- Les masques chirurgicaux peuvent être lavés et réutilisés jusqu'à dix fois.
- Théoriquement à usage unique, ils ne perdent quasiment pas leur capacité de filtration et leur respirabilité après des lavages répétés à 60°.
Les masques à usage unique sont plus résistants que nous ne le pensons. Dans son enquête, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir a testé trois masques chirurgicaux différents. D’après leurs résultats, ces masques, théoriquement à usage unique, gardent leurs propriétés de filtration même lorsqu’ils sont lavés dix fois.
Des critères largement respectés même après plusieurs lavages
Pour son test, l’association de consommateurs a comparé trois modèles de masques chirurgicaux achetés en grande surface et en parapharmacie. Ces masques, censés être à usage unique, sont destinés à filtrer les particules supérieures à 3 µm. En théorie, les masques chirurgicaux ne peuvent être portés plus de 4h car au-delà, il n’assurerait plus une protection optimale.
Au départ, chacun des trois modèles assurait une filtration des particules entre 98% et 100% en sortant de l’emballage. Pour les besoins de l’expérience, ils ont été lavés à 60°, séchés au sèche-linge puis repassés avec la chaleur la plus faible possible.
Au moment des résultats, les testeurs se sont aperçus que les capacités de filtration n’ont que très peu évolué. Ainsi, l’un des masques acheté en grande surface filtrait toujours 100% des particules de plus de 3 µm, tandis que le masque de parapharmacie (le seul qui n’arborait aucun marquage officiel) continuait de filtrer 98% des particules. Seul le troisième masque a vu son efficacité passer de 100% à 90%, un taux qui reste aussi performant que les masques en tissu certifiés Afnor/DGA.
Des masques toujours aussi performants
Concernant la respirabilité de ces masques, ils pouvaient être portés plusieurs heures sans provoquer de gêne en sortie d’emballage. Après dix lavages, bien que leur aspect soit un peu plus râpé qu’à l’état neuf, ils assuraient toujours le même confort d’usage.
L’association de consommateurs conclut que la réutilisation de ces masques peut être envisagée à partir du moment où ils ne serviraient pas à un usage médical. Cette annonce est une bonne nouvelle pour l’environnement comme pour le porte-monnaie, l’achat de masque à usage étant un poste de dépenses important pour certains foyers, notamment pour les personnes évoluant dans un milieu où elles sont obligées d’en changer régulièrement.