Le pancréas artificiel permet de réguler la production d'insuline
Cette technique n'était utilisée jusqu'ici que dans des essais cliniques
La vie d’Isabelle, Bruno et Roger a changé au début du mois de novembre, quand ils ont été équipés d’un pancréas artificiel. Cette révolution médicale est une première en France, réalisée par le service endocrinologie de l'hôpital de Perpignan. Jusque-là, les seuls patients à bénéficier de ce dispositif participaient à des essais cliniques. Il s’agit d’un petit boîtier externe qui délivre, de façon automatique, de l’insuline au patient diabétique.
Pour l’instant, cet appareil ne convient qu’aux patients atteint de celui de type 1. Cette maladie se caractérise par un fort taux de sucre - ou glucose - dans le sang, l’hyperglycémie. Elle est due à un déficit d’insuline, une hormone produite par le pancréas et qui régule la glycémie dans le sang. Comme le pancréas de ces malades dysfonctionne, il ne produit plus suffisamment d’insuline et le taux de sucre est donc anormalement élevé. Ce type de diabète ne peut pas être guéri, mais les patients peuvent vivre avec grâce à des apports journaliers d’insuline exogène. D’où l’intérêt de ce pancréas artificiel.
Pour l’instant, cet appareil ne convient qu’aux patients atteint de celui de type 1. Cette maladie se caractérise par un fort taux de sucre - ou glucose - dans le sang, l’hyperglycémie. Elle est due à un déficit d’insuline, une hormone produite par le pancréas et qui régule la glycémie dans le sang. Comme le pancréas de ces malades dysfonctionne, il ne produit plus suffisamment d’insuline et le taux de sucre est donc anormalement élevé. Ce type de diabète ne peut pas être guéri, mais les patients peuvent vivre avec grâce à des apports journaliers d’insuline exogène. D’où l’intérêt de ce pancréas artificiel.
Un pancréas artificiel qui calcule le taux de sucre et la dose d’insuline à délivrer
L’avantage de ce dispositif est de calculer automatiquement et en temps réel la dose d’insuline dont le patient a besoin. En effet, c’est le capteur de glucose, installé sur la peau, qui va mesurer en continu le taux de glucose du patient. Il va ensuite transmettre ces informations à la pompe intelligente du pancréas artificiel, grâce à un système Bluetooth. Le boitier va ensuite calculer seul la dose d’insuline à délivrer au patient pour maintenir un bon niveau de son taux de sucre dans le sang. La personne diabétique n’a plus besoin de mesurer sa glycémie et de déterminer combien d’insuline s'administrer, l’appareil fait tout ! Sa seule tâche consiste, au moment des repas, à indiquer les aliments ingérés en indiquant la quantité de glucides qu’ils contiennent. Ce pancréas artificiel diminue donc la charge mentale des patients, améliore leur qualité de vie et, surtout, permet un équilibre glycémique bien meilleur car estimé et approvisionné en insuline en temps réel.
Le pancréas artificiel pourrait être commercialisé en 2021
En dehors des essais cliniques, c’est la première fois qu’un tel procédé est utilisé sur des patients. Actuellement, les appareils proposés aux diabétiques leur demandent beaucoup d’efforts : mesurer leur taux de glycémie et de déterminer la dose d’insuline à délivrer. Même si les malades sont très rigoureux, beaucoup d’entre eux souffrent toujours de variations très fortes de leur taux de sucre, accompagnées d’hyper ou d’hypoglycémies. Pour l’instant, ce pancréas artificiel est toujours en cours d’homologation par la Haute autorité de santé. S’il est validé, il devrait être proposé au grand public à partir de l’an prochain.