- Le déconfinement ne se fera pas le 1er décembre, car “le niveau de circulation du virus dans le pays est le même qu'au moment du couvre-feu” selon le chef de l'Etat.
- Néanmoins, étant donné l'importance de la période de Noël pour les commerçants déjà lourdement frappés par les deux confinements, des assouplissements pourraient avoir lieu.
Alors que les Français se demandent encore s’ils vont pouvoir fêter Noël, et surtout dans quelles conditions, le président Emmanuel Macron a fait de nouvelles annonces dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, en amont de son allocution prévue mardi soir à 20h. “Rien n’est pire que l’incertitude et l’impression d’une morosité sans fin. Il faut de la cohérence, de la clarté, un cap”, a déclaré le chef de l’Etat dans les colonnes du JDD.
“Il n’y a pas de fatalité. Les crises peuvent être, à la fin, des accélérateurs de progrès. Nous devons être au rendez-vous de l’histoire. Et la France a tous les atouts pour l’être”, a-t-il ajouté, précisant que son allocution sera également l'occasion de dévoiler les premières étapes de stratégie de vaccination à venir dans notre pays.
D'après le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, également interrogé par le JDD, la France aurait d'ores et déjà signé trois contrats et “au moins trois autres très avancés et d'autres en discussion, avec en moyenne 30 millions de doses par contrat”.
276 décès ce samedi en France
Dans son entretien au JDD, Emmanuel Macron a expliqué les raisons de ce statu quo: “Aujourd'hui, le niveau de circulation du virus dans le pays est le même qu'au moment du couvre-feu. Il n'est pas question de déconfiner.” Concrètement, si nous ne devons pas nous attendre à une levée du confinement dès le 1er décembre, les mesures de restriction devraient toutefois être progressivement allégées. Cet assouplissement des règles devrait selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal se traduire par trois grandes étapes, d’abord au 1er décembre, puis avant les congés de fin d’année et enfin à partir de janvier 2021.
À commencer par l’ouverture des commerces, probablement aux alentours du 1er décembre, comme l'avait précédemment laissé entendre le premier ministre Jean Castex. Si l’on en croit les nouvelles déclarations du porte-parole, l’attestation de déplacement devrait toutefois rester en vigueur. Les bars et les restaurants, considérés comme des lieux de contamination importants, continueront également à subir des restrictions.
Selon les derniers chiffres communiqués par Santé publique France, le nombre de cas de nouveau cas confirmés s’élevait à 17 881 samedi, soit 5 000 de moins que la veille. Une baisse est également constatée dans le nombre de décès : 276 ce samedi contre 386 vendredi.