- Selon 60 millions de consommateurs, certains préservatifs présenteraient des risques de rupture
- L'usage de préservatifs permet de se protéger contre les infectons sexuellement transmissibles
S’il y a bien un objet à usage unique qui ne doit pas nous lâcher au mauvais moment, c’est bien lui. Mais la résistance de certains préservatifs ne serait pas suffisante pour assurer une protection totale lors d’un rapport sexuel. Selon une enquête du magazine 60 Millions de consommateurs, qui a testé 18 modèles de préservatifs différents, la solidité de certaines marques laissent à désirer.
Des ruptures, des déchirures et des trous
Pour son enquête, la rédaction s’est penchée sur 18 modèles présents sur le marché et qui répondent tous au label européen “CE”. Les préservatifs étaient tous de marque et possédaient des épaisseurs et des matières différentes. Sur l’ensemble du panel, quatre n’ont pas résisté aux tests d’éclatement ou de rupture, et l’un d’entre s’est même troué.
Le marketing autour d’un paquet peut également semer le doute chez les consommateurs, puisque certains préservatifs considérés comme ultra fins ont en réalité la même épaisseur que les autres. Ainsi, des préservatifs vantés pour leur finesse et les sensations naturelles qu’ils procurent, ne seraient pas assez solides selon le magazine.
Que faire si le préservatif craque?
Certaines solutions existent pour limiter les risques de déchirure d’un préservatif et éviter une infection sexuellement transmissible. En premier lieu, il faut vérifier la date de péremption du produit, car un préservatif périmé devient poreux, et donc moins protecteur. Le mieux est toujours d’avoir à proximité des préservatifs valables, pour éviter tout désagrément. De même, enfiler un préservatif sur un autre préservatif dans l’optique de le doubler et d’accroître les chances d’être protégé est contre-productif, puisque les frictions entre les deux accentuent les risques de déchirure.