- Les derniers mois de l’acteur furent difficiles mais il est décédé paisiblement dans son sommeil.
- La fibrillation atriale toucherait 40 millions de personnes dans le monde et environ 750 000 en France
James Bond a perdu son premier représentant sur grand écran. L’acteur écossais Sean Connery est décédé le 31 octobre dernier à l’âge de 90 ans. Il a succombé à une insuffisance respiratoire causée par une pneumonie. Il a également souffert d’une fibrillation auriculaire. Ce trouble du rythme cardiaque augmente les risques d'insuffisance cardiaque et d'accident vasculaire cérébral.
Une tempête électrique
S’il est décédé paisiblement durant son sommeil, Sean Connery a vécu des instants pénibles. Son épouse, Micheline Roquebrune, a révélé au Daily Mail que les derniers mois de l’acteur furent difficiles. “Ce n'était pas une vie pour lui, il n'était pas en mesure de s'exprimer dernièrement. Au moins, il est mort dans son sommeil”, a-t-elle confié. Sa petite-fille par alliance, la journaliste française Stéphanie Renouvin, a voulu souligner la mort douce de l’ancien agent 007. “Quand il a arrêté de faire James Bond, il a voulu prouver qu'il était autre chose qu'une belle enveloppe, avec un sourire ravageur, des yeux malicieux et séducteurs, a-t-elle précisé à BFM TV. On a comme seule consolation aujourd'hui de se dire qu'il est mort dans la nuit. Il est mort doucement. Il a soufflé dans la nuit vers une heure et demie du matin.”
Et on sait aujourd'hui que l'acteur souffrait de fibrillation atriale. Les chercheurs estiment que la cette maladie touche 40 millions de personnes dans le monde. En France, elle concernerait environ 750 000 personnes. Ce trouble se caractérise par un rythme cardiaque irrégulier et généralement anormalement rapide. Les mouvements du muscle cardiaque ne sont plus harmonieux et synchronisés. Cela est dû à une “tempête électrique” dans le système de conduction cardiaque où les oreillettes ne se contractent plus au bon rythme au détriment de l'évacuation du sang par le coeur.Des facteurs de risque
Pour être traitée le plus efficacement possible, cette maladie doit être dépistée au plus tôt, dès l’apparition des premiers symptômes. Ceux-ci peuvent être un sentiment de fatigue, des palpitations, de l’essoufflement ou encore des vertiges. En favorisant une stagnation du sang dans les oreillettes du cœur, la fibrillation atriale peut entraîner une embolie et un accident vasculaire cérébral.
Des facteurs peuvent accroître les risques d’attraper la maladie. Le poids à la naissance peut par exemple influer sur la fibrillation auriculaire. Avec un poids de naissance qui avoisine les 4kg, le risque de développer la maladie à l’âge adulte augmente de 30%. Encore plus impressionnant, le tabac accroît lui de 66% à 84% le risque de faire un AVC chez les patients atteints de fibrillation auriculaire. Pour éviter les risques, il est important de contrôler régulièrement l’absence d’hypertension artérielle.