Contrairement à l'abstinence, l'asexualité est le fait de ne pas ressentir l'envie d'avoir des relations sexuelles, que ce soit avec un homme ou une femme. Ce n'est donc pas un choix mais une forme d'orientation sexuelle qui s'inscrit dans la personnalité.
On ne choisit pas d'être asexuel
Tout comme l'homosexualité, ou l'hétérosexualité, l'asexualité ne se contrôle pas mais se ressent dans son for intérieur. Souvent prise à tort comme une volonté d'abstinence pour diverses raisons, elle se caractérise par une absence totale de désir pour les relations sexuelles en général, y compris la masturbation.
Si elle peut être une maladie pour certains, elle n'entre dans aucun classement des maladies psychiatriques et n'a rien de pathologique.
Comment vivre son asexualité
Pour les asexuels qui n'ont aucun intérêt pour le sexe, il ne s'agit pas d'un renoncement qui peut engendrer de la frustration mais une absence de désir durable. Lors des tentatives d'expériences sexuelles, l'absence de plaisir renforcer la conviction de ne pas avoir de libido.
Pour autant, les asexuels ne sont pas privés de relations affectives, qu'elles soient amicales ou amoureuses. Beaucoup souhaitent donc vivre en couple avec un conjoint qui accepte l'absence de relations sexuelles.
Pour les aider, de nombreux asexuels s'organisent en association et proposent même des sites de rencontres pour discuter de leur asexualité et éventuellement rencontrer un partenaire.
En savoir plus :
- Association pour la Visibilité Asexuelle : https://www.asexualite.org/
- Aven-fr : https://fr.asexuality.org/
- "No sex", de Peggy Sastre, éditions La Musardine.