- La pandémie de Covid-19 donne envie de se mettre au vert, en particulier aux femmes.
- S'immerger dans la nature est bon pour la santé, notamment parce que cela fait diminuer le stress.
La Covid-19 et ses confinements successifs donnent envie de se mettre au vert, en particulier aux femmes, selon une nouvelle étude. Une bonne chose pour notre santé, puisque de nombreuses données scientifiques démontrent que passer du temps au contact des plantes et des arbres diminue nettement le stress et ses multiples impacts nocifs sur l’organisme (maladies digestives, troubles cardiovasculaires, infections, hyperthyroïdie, problèmes musculaires ou gynécologiques, burn-out, depression…).
Plus de jardinage, de photographie, de marche...
Depuis le début de la pandémie, les activités de plein air ont significativement augmenté. Celles qui ont le plus de succès sont : prendre des photos dans la nature (54%), le jardinage (57%), l'observation de la faune et de la flore (+64%) et la marche avec un masque (70%).
Les gens ont également constaté un changement dans leur rapport à la nature, en lui associant désormais une meilleure santé mentale ou du bien-être (59%), l’exercice (29%), la beauté (29%), le sentiment de se retrouver (23%) et enfin la spiritualité (22%).
Autre enseignement : les femmes se tournent d’avantage vers la nature que les hommes. Depuis le début de la crise sanitaire, elles sont ainsi 1,7 fois plus susceptibles de jardiner que les hommes, et 2,9 fois plus susceptibles de marcher dans la forêt ou autres espaces verts. La même tendance a été observée chez les personnes ayant perdu leur emploi à cause de la Covid-19. "Ces données démontrent que les grands bouleversements incitent les gens à réfléchir sur leur relation avec le monde", a déclaré Rachelle Gould, de l'Université du Vermont (États-Unis), directrice de l'étude.
L'immersion dans la nature est bonne pour la santé
Selon une autre recherche datée de 2019, il n’est pas nécessaire de s’échapper plusieurs jours en pleine campagne pour bénéficier des bienfaits de la nature, qui diminue notre taux de cortisol (l’hormone du stress, NDRL). Une vingtaine de minutes dans un parc citadin suffisent pour diminuer notre niveau de stress.
Au delà du stress, le Shinrin-yoku (qui signifie littéralement le "bain de forêt"), une pratique japonaise ancestrale qui consiste à passer du temps en forêt pour prendre soin de sa santé, est aussi associée par les médecins nippons à une diminution des maladies pulmonaires, cardiaques ou mentales. Depuis 2018, plus de cinquante parcours forestiers ont été balisés dans ce but au Japon, en combinaison avec des postes de contrôle médicaux, sous la supervision de l'université de Chiba et de la Nippon Medical School de Tokyo.