- L'Agence de sécurité du médicament surveille d'éventuelles réactions indésirables au vaccin contre la Covid-19
- Depuis le début de la campagne en France, un seul cas a été enregistré
- Les cellules immunitaires du patient ont temporairement diminué
Le vaccin contre le nouveau coronavirus est l’objet de toutes les attentions : l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) scrute les effets indésirables provoqués par le produit. Jeudi 7 janvier, à l’occasion du premier comité de suivi consacré à la surveillance des effets indésirables de ce vaccin, l’ANSM a annoncé qu’aucun effet secondaire grave n’avait été enregistré en France, depuis le début de la campagne de vaccination. Pour rappel, la première injection a été réalisée le 27 décembre 2020, au sein de l'unité de soins de longue durée de l'hôpital René-Muret de Sevran, en Seine-Saint-Denis.
Dans le cadre du dispositif de surveillance renforcée des #vaccins contre #COVID19 avec @Reseau_CRPV
— ANSM (@ansm) January 8, 2021
nous suivons étroitement les #vaccinations en France
????Aucun effet indésirable grave observé
????Un effet indésirable non grave enregistré
???? https://t.co/k986BQbpLd#SafeVaccine pic.twitter.com/RcPePhNCUK
Une surveillance des effets indésirables enregistrés en Europe
"Un cas d’effet indésirable non grave a été enregistré dans la base nationale de pharmacovigilance, précise l’agence. Il concerne une diminution temporaire de certaines cellules immunitaires (lymphocytes)." Elle continuera à observer les effets du vaccin sur la population et à surveiller la situation dans les autres pays européens. "Une expertise des cas de réaction allergique a été demandée à un centre de pharmacovigilance, est-il précisé dans le communiqué. Cette analyse confirme la survenue de façon extrêmement rare de réactions allergiques graves."
L’observation des données européennes et la surveillance des effets indésirables devrait permettre d’identifier les personnes à risque de réactions allergiques. Le vaccin de Pfizer-BioNTech peut en être à l'origine : les autorités de santé américaines estiment qu’une personne sur 100 000 ferait une réaction allergique. Sur plus d’1,8 millions d’injections réalisées entre le 14 et le 23 décembre outre-Atlantique, le Centre de prévention et de lutte contre les maladies comptabilise 21 cas de réactions allergiques graves, des chocs anaphylactiques. Il s’agit de réactions allergiques généralisées et brutales. En l’absence d’intervention rapide, elles peuvent provoquer un décès. Une injection d’adrénaline est le seul traitement possible.
Où en est la vaccination en France ?
D’après le ministère de la santé, au moins 80 000 personnes ont été vaccinées dans le pays, au 8 janvier 2021. Le gouvernement espère qu’un million de personnes à risque seront vaccinées d’ici la fin du mois de février. D'après une étude réalisée fin décembre, les Français sont les plus réfractaires au vaccin dans le monde. Seulement 40% de la population se dit prête à recevoir l'injection.