- Un sondage confirme le développement très important de la télémédecine durant l'année 2020
- Le taux de satisfaction pout la téléconsultation est de 80% en Europe
- La France est l'un des pays les plus favorables à ce mode d'accès aux soins
Suite à la crise sanitaire du coronavirus et aux confinements successifs, la pratique de la télémédecine a explosé en un an. Selon un sondage réalisé par Odoxa pour l’ANS, ce recours a été multiplié par 3 pour les patients et par plus de 6 pour les médecins généralistes en 2020.
Amélioration de la connaissance et de l’utilité perçue de la télémédecine
"Les Français connaissent de mieux en mieux la télémédecine. Ils sont de plus en plus nombreux à souhaiter y avoir recours et à juger qu’elle est utile pour la santé en France", analysent les sondeurs. "Logiquement, cette amélioration de la connaissance et de l’utilité perçue de la télémédecine va de pair avec une amélioration de l’image de cette dernière", poursuivent-ils. La téléconsultation génère par ailleurs un très haut niveau de satisfaction (80% en moyenne en Europe), et la France est l’un des pays d’Europe les plus favorables à la télémédecine.
Comment les médecins pratiquent-ils la téléconsultation aujourd’hui au quotidien ? Ceux qui l’ont essayée une fois y ont massivement recours (ils en ont effectué 91 en moyenne) et pour tous types de patients, le plus souvent à leur domicile.
"La télémédecine dispose donc d’un « boulevard » pour se développer"
Le recours à la téléconsultation a d’ailleurs toutes les chances de se développer encore à l’avenir : les médecins actuellement non-pratiquants disent qu’ils y auront bientôt recours et 7 Français sur 10 assurent qu’ils pratiqueraient la téléconsultation si leur médecin le leur conseillait.
"La télémédecine dispose donc d’un « boulevard » pour se développer encore dans notre pays, mais pour que son rythme de progression soit optimisé – comme entre janvier et juin – plutôt que ralenti (comme c’est le cas depuis juin), les pouvoirs publics devront encore communiquer, rassurer et expliquer, tant auprès des Français que (surtout) des professionnels du soin, et notamment des médecins généralistes", conclut Odoxa.