Alors que la campagne de vaccination contre la Covid-19 en France bat son plein et que l'instauration d'un troisième confinement se profile de plus en plus, les nouveaux variants représentent une nouvelle menace de taille. En particulier celui apparu en Angleterre au en septembre, (qui serait encore plus contagieux et potentiellement plus meurtrier) identifié dans 23 pays d’Europe, dont la France.
Ces inquiétudes conduisent à la formulation de nouvelles mesures, émises à la fois par le gouvernement et l’Académie nationale de Médecine (ANM). Plus tôt dans la semaine, nous apprenions que les masques en tissu seraient inefficaces pour se protéger du variant originaire d’Angleterre.
Jeudi 21 janvier, le ministre de la santé Olivier Véran a suivi l'avis du Haut conseil de la santé public et recommandé aux Français de privilégier le port de masque chirurgical ou de tissu de catégorie 1.
Éviter de parler ou de téléphoner dans les transports en commun
À cela, s’ajoutent de nouvelles recommandations, dont notamment celles d’établir une distance de deux mètres (et non plus d’un mètre), ainsi que de rester silencieux dans les transports en commun, où cette distanciation sociale peut difficilement être respectée, compte tenu de la promiscuité entre les voyageurs. En effet, le nouveau variant, tout comme le SARS-CoV2, se transmettrait par la parole.
"Le port obligatoire du masque dans les transports en commun, où la distanciation physique ne peut être respectée, doit s'accompagner d'une précaution très simple : éviter de parler et de téléphoner", préconise l’Académie nationale de médecine dans un communiqué diffusé vendredi 22 janvier.
La société savante émet toutefois un avis différent de celui du gouvernement concernant l’abandon des masques dits "artisanaux" : "Un tel changement des recommandations concernant une pratique avec laquelle l'ensemble de la population avait réussi à se familiariser risque de susciter de l'incompréhension et de raviver les doutes sur le bien-fondé des préconisations officielles."