D’un côté les lobbies du tabac, de l’autre les défenseurs, tous les jours plus nombreux, de la cigarette électronique. Le match aura lieu la semaine prochaine à Bruxelles. « Le Parlement européen, relève le Parisien, doit en effet se prononcer (…) dans le cadre de son projet de directive antitabac, sur sa réglementation ».
Un million d’usagers en France, 7 millions en Europe, le phénomène de la e- cigarette prend une ampleur que son concepteur chinois n’avait sans doute pas imaginée en 2006. Et parallèlement les ventes de tabac ont pour la première fois reculé en France au premier semestre de près de 10%, observe le journaliste. De qui inquiéter les producteurs de cigarettes.
Mais ce vapotage reste sauvage, il n’obéit à aucune réglementation claire dans les pays et encore moins à une harmonisation européenne. Selon les informations du quotidien, le texte qui sera présenté à Bruxelles envisagerait de supprimer les arômes. Cela reviendrait à réduire l’attractivité du produit, rétorque un spécialiste, interrogé par le journal. Autre proposition, soumettre la cigarette électronique aux mêmes exigences d’autorisation de msie sur le marché qu’un médicament. Pour l’association Alliance contre le tabac, cette mesure poserait problème. « En Grande-Bretagne, cela laisse la possibilité d'en trouver dans des drugstores, alors qu'en France cela limiterait la vente aux pharmacies. », indique un responsable au Parisien.
Comme l’association, de nombreux médecins, cardiologues et pneumologues, ont rejoint les rangs des défenseurs de la cigarette électronique. Mieux vaut vapoter que fumer, estiment-ils. Mais pour les fabricants et les vendeurs de tabac, pas question de voir leurs recettes partir en fumée.
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