- L'ajout d'une portion de 84 g de champignons à un régime alimentaire classique pallie de nombreuses carences nutritionnelles et en vitamine D.
Manger des champignons permet de pallier de nombreuses carences nutritionnelles tout en restant diététique, selon une nouvelle étude publiée dans Food Science & Nutrition.
Très peu de glucides, de lipides et de sodium ingérés
L'ajout d'une portion de 84 g de champignons à un régime alimentaire classique a entraîné une augmentation des fibres alimentaires (5-6%), du cuivre (24-32%), du phosphore (6%), du potassium (12-14%), du sélénium (13-14%), du zinc (5-6%), de la riboflavine (13-15%), de la niacine (13-14%) et de la choline (5-6%) chez les adolescents et les adultes testés. Par ailleurs, cet ajout nutritionnel n’a eu que peu d'impact sur les quantités de glucides, de lipides et de sodium ingérés.
Réduire l'insuffisance en vitamine D
Un régime alimentaire riche en champignons a également permis de réduire l'insuffisance en vitamine D de 95,3% à 52,8% pour la tranche d'âge des 9-18 ans, et de 94,9% à 63,6% pour les 19 ans et plus. "Cette recherche a étayé ce que nous savions déjà, à savoir que l'ajout de champignons dans votre assiette est un moyen efficace d'atteindre les objectifs nutritifs" fixés par les autorités sanitaires, a déclaré Mary Jo Feeney, directrice de la recherche.
Outre ses qualités nutritives remarquables, le champignon permet d’atteindre le quota des cinq fruits et légumes par jour recommandés par les experts en santé publique. Seul "un tiers des adultes respectent le programme national nutrition santé de 2001, qui recommande de consommer au moins cinq fruits et légumes par jour, soit entre 400 et 500 grammes quotidiens", a déploré le 26 janvier dernier Laurent Grandin, président de l’interprofession française des fruits et légumes (Interfel).