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Les Françaises s'épilent de moins en moins ... et c'est bon pour leur santé !

Par Mathilde Debry

La proportion de Françaises ne s’épilant plus du tout les poils du maillot s’est notamment accrue de manière continue au cours des huit dernières années. 

MrKornFlakes / istock
Chez les Françaises, l'absence d'épilation a doublé en huit ans (28% en 2021 contre 15% en 2013).
Se laisser pousser les poils a de nombreux avantages pour la santé.

Selon une nouvelle enquête, les Françaises s’épilent de moins en moins, ce qui a un impact positif sur leur santé. 

Recul sans précédent de l'épilation

A l’occasion du challenge "Januhairy" invitant les femmes à se laisser pousser les poils pour lever les tabous, le pôle Genre, sexualités et santé sexuelle de l’Ifop a mené pour la plateforme Charles.co une enquête mesurant l’évolution de la pratique du "No Shave" (absence de dépilation). Réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de taille conséquente (2 000 personnes), cette enquête met en exergue un recul sans précédent de l'épilation en France chez les femmes. 

La pratique du "No Shave" a doublé en huit ans (28% en 2021 contre 15% en 2013). La proportion de Françaises ne s’épilant plus du tout les poils du maillot s’est notamment accrue de manière continue. Ainsi, "si les confinements ont sans doute créé des conditions propices à cette tendance (en hausse de 4 points par rapport à une mesure prise avant l’apparition de la Covid-19), la crise sanitaire n’a fait qu’accélérer un « retour du poil » déjà perceptible depuis quelques années", écrivent les sondeurs. 

Les poils ont des fonctions biologiques bien précises

Cette tendance est une bonne chose d’un point de vue sanitaire, car les poils ont des fonctions biologiques bien précises. Ils protègent la peau des UV, limitent la sécheresse vaginale, diminuent le risque d'infection pendant les rapports sexuels, retiennent la sueur, filtrent les microbes, les poussières, les petits insectes et les pollens, protègent du chaud et du froid et enfin décuplent l'attirance sexuelle via les phéromones.

Concernant plus particulièrement la santé sexuelle, l’enquête brise également certaines idées reçues liant par exemple le désir masculin à l’absence de pilosité féminine. La grande majorité des hommes sondés par l’Ifop déclarent ainsi qu’ils pourraient tout à faire faire l’amour avec une femme non épilée au niveau des aisselles (66%), des jambes (61%) ou du pubis (70%).