Pour la Saint Valentin, les Français vont nettement préférer dîner en tête à tête que faire l’amour, à en croire un nouveau sondage* de l’IFOP et de Just Eat.
"Il semblerait que ce soit sans appel, la nourriture représente LE réconfort absolu de nos confinements passés, là où le sexe passe au second plan", commentent les sondeurs. 35% des Français préfèrent ainsi manger qu’avoir des rapports sexuels. Une tendance plus marquée chez les femmes, qui privilégient à 41% la nourriture, et à seulement 5% le sexe. "Et quand on sait qu’environ 1/3 des Français ont été confinés seuls, avec une proportion qui monte même à 60% auprès des 18-24 ans, on ne s’étonne pas qu’ils soient 44% dans cette tranche d’âge à avoir choisi la nourriture en première intention !", ajoutent les auteurs de l’enquête.
Mêler les deux plaisirs
Nombreux sont cependant ceux à mêler les deux plaisirs. Déjà, avant la pandémie début 2020, 53 % des Français se déclaraient favorables à l’idée d’allier l’utile à l’agréable en utilisant de la nourriture pendant leurs ébats sexuels. 60% estimaient que même si ce n’était pas obligatoire, il était toujours plus agréable de faire précéder un bon repas au restaurant à un rapport sexuel.
"Les confinements ont rebattu les cartes dans le quotidien des Français !", poursuivent les sondeurs. "Quand la vie oscille entre télétravail et fin de vie sociale, le besoin d’occuper son temps se fait fortement ressentir", analysent-ils. Pour se divertir pendant confinements et couvres-feux, les Français préfèrent encore une fois la nourriture : 57% se sont lancés dans les joies des activités culinaires et 35% dans de nouvelles pratiques sexuelles…
Baisse de la libido
Si la nourriture a réconforté les Français durant le premier confinement (46% d’entre eux), il semblerait que lors du deuxième, ce palliatif n’ait pas été aussi efficace… Seulement 34% des Français ont continué d’accorder de l’importance à la nourriture d’octobre à décembre 2020, soit une baisse de 12 points. Côté sexe, même constat : son importance est en baisse dans le cœur des Français. Ils étaient 20% à privilégier le sexe à la nourriture lors du confinement printanier, contre seulement 17% cet hiver. "À noter que plus d’1 Français sur 10 (12%), déclare carrément avoir perdu sa libido coincée entre quatre murs...", concluent l’IFOP et Just Eat.
*Étude réalisée du 13 au 15 janvier 2021 par l’institut IFOP pour Just Eat auprès d’un échantillon de 1 013 personnes âgées de 18 ans et plus (échantillon national représentatif de la population française).