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Trois doses au lieu de deux ?

Covid-19 : une troisième injection à l'étude pour contrer les variants

Sud-africain, anglais, brésilien... Les variants de la Covid-19 représentent de vrais défis dans les élaborations de vaccins contre le virus. Les sociétés pharmaceutiques Pfizer et BioNTech poursuivent leurs essais cliniques et envisagent d'injecter une troisième dose aux participants de phase 1, afin de mieux les protéger contre les variants. 

Covid-19 : une troisième injection à l'étude pour contrer les variants carmengabriela/iStock




L'ESSENTIEL
  • Le vaccin Pfizer-BioNTech va proposer à ses patients qui participent aux essais cliniques aux États-Unis de se faire injecter une troisième dose 6 à 12 mois après avoir reçu la deuxième.
  • Moderna poursuit lui aussi les essais cliniques pour tester l'efficacité de protection de son vaccin, en particulier pour le variant sud-africain.

Alors que les campagnes de vaccins contre la Covid-19 battent leur plein, le vaccin Pfizer-BioNTech va proposer à ses patients qui participent aux essais cliniques aux États-Unis de se faire injecter une troisième dose 6 à 12 mois après avoir reçu la deuxième.

Les laboratoires prévoient également de faire une demande auprès des autorités sanitaires américaines de mise sur le marché d'une injection modifiée “spécifiquement pour faire face aux variants”.

Ces derniers précisent toutefois qu'il n'ont pas constaté de “réduction significative” de protection quand un patient contracte l'un des variants après avoir reçu les deux doses de vaccinations classiques. 

Le casse-tête du variant sud-africain

Pfizer et BioNTech ne sont pas les seuls à se pencher sur la problématique des variants : leur concurrent américain Moderna poursuit lui aussi les essais cliniques pour tester l'efficacité de protection de son vaccin, en particulier pour le variant sud-africain, qui reste le plus difficile à contrer à l'heure actuelle. 

Une étude parue début février dans la revue Nature a notamment montré que l'efficacité du vaccin britannique AstraZeneca pourrait être remise en cause par le variant sud-africain.

Mi-février, une publication de chercheurs de l'AP-HP relatait le cas inquiétant le cas grave de réinfection d'un patient français par le variant sud-africain. Selon l'article paru dans Clinical Infectious Diseases, le patient a contracté le variant quatre mois après avoir développé une forme modérée du SARS-CoV-2.

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