À l’occasion de la semaine du cerveau, la Fondation Vaincre Alzheimer veut motiver les Français à faire don de leurs méninges. L’institution "aspire ainsi à développer la recherche biomédicale sur le cerveau humain pour donner aux scientifiques les moyens de trouver de nouveaux traitements et d’améliorer le diagnostic précoce sur la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées", explique-t-elle.
Mieux comprendre les mécanismes biologiques
Le don de cerveau consiste à prélever le cerveau après la mort, qu’il provienne de personnes atteintes de maladies neurocognitives ou non. Ces dernières années, la recherche a fait de grands progrès dans la compréhension du fonctionnement du cerveau, qu’il soit sain ou qu’il soit malade. Pourtant, les progrès n’ont pas encore eu tous les bénéfices thérapeutiques espérés. La recherche de traitements, difficile et coûteuse, réclame des modèles expérimentaux animaux sur lesquels les tester, et les hypothèses doivent ensuite être vérifiées sur des échantillons de cerveau humain.
"Par ailleurs, travailler sur le cerveau humain permet également de mieux comprendre les mécanismes biologiques qui amènent au développement de ces maladies et de découvrir des biomarqueurs, étape essentielle au développement de nouveaux médicaments", détaille la Fondation Vaincre Alzheimer.
De grandes avancées de la recherche
"Chaque année, des échantillons de cerveaux issus de la biobanque nationale Neuro-CEB permettent de grandes avancées de la recherche", poursuit l’institution. Le Dr Marc Dhenain a ainsi récemment découvert que des échantillons de cerveaux, en apparence sains, pourraient transmettre une des lésions de la maladie d’Alzheimer lors d'opérations neurochirurgicales avec greffes, soulignant la nécessité de mesures préventives en neurochirugie.