Les drones peuvent être très dangereux, même lorsqu’ils sont utilisés pour le fun. Le BMJ rapporte ainsi le cas d’un homme blessé par son drone de loisir, et la description de ses atteintes fait froid dans le dos.
"Un homme adulte a été frappé au visage par son propre drone aérien", expliquent les experts en préambule. Les hélices du drone ont touché la région supérieure du visage, entraînant des lacérations du front et des paupières, une lacération partielle du blanc de l’œil et une lacération de la membrane interne de la paupière. Le sang s’est aussi coagulé à l’avant de l’œil (formant un "hyphéma"), et l’iris s’est enflammé (causant un "iritis traumatique"). Avant l’accident, une précédente opération de la cataracte a aggravé les blessures du malheureux patient.
"Une cause émergente de traumatisme"
Au cours de la dernière décennie, "l'utilisation des drones a considérablement augmenté et les blessures liées à ces engins sont devenues une cause émergente de traumatisme", notent les médecins. "Notre cas doit sensibiliser aux risques et souligne la nécessité d'améliorer la réglementation de l'utilisation des drones", poursuivent les professionnels de santé.
En France, le chiffre d'affaire du drone civil progresse de 20 à 30% chaque année, selon le site spécialisé dronerules.academy. "La croissance du marché des drones civils ne faiblit pas. Sur le segment grand public, les volumes écoulés ont encore progressé de 45% en France en 2016, tandis que les applications se multiplient et les solutions proposées gagnent en maturité sur le segment professionnel", estime le site Xerfi.com.