- Pfizer va étudier l'efficacité de son vaccin chez les plus jeunes âgés de 6 mois à 11 ans.
- Les vaccins à ARN messager, Pfizer et Moderna, protègent à 90% contre les infections après l'injection des deux doses et à 80% après une seule dose.
Va-t-on vacciner les enfants ? Si la question n’est pas encore tranchée, les laboratoires Pfizer et BioNTech assurent que leur vaccin présente une efficacité maximale chez les adolescents. Ce mercredi, ils ont annoncé les résultats de la phase 3 d’essais cliniques menée sur 2 260 jeunes américains âgés de 12 à 15 ans selon lesquels leur sérum a “démontré une efficacité de 100 % et des réponses d’anticorps robustes”, ont-ils écrit dans un communiqué.
Des études sur les enfants de 6 mois à 11 ans en cours
Les deux groupes ont fait savoir qu’ils allaient maintenant soumettre ces données aux différentes autorités de régulation dans le monde “dans l’espoir de commencer à vacciner ce groupe d’âge avant le début de la prochaine année scolaire.” Pour l’instant, la vaccination n’est autorisée que pour les personnes de plus de 16 ans, aux États-Unis et dans l’Union Européenne.
Le groupe a également annoncé mener des essais en vue d'étudier les effets de la vaccination sur les plus jeunes. Un premier groupe d’enfants âgés de 5 à 11 ans a ainsi reçu les premières doses de vaccin la semaine dernière. Une cohorte plus jeune d’enfants âgés de 2 à 5 ans devrait recevoir sa première dose la semaine prochaine dans le cadre de l’étude qui couvrira également les enfants âgés de 6 mois à 2 ans.
Pfizer et Moderna protègent à 90% contre les infections
Par ailleurs, les vaccins qui utilisent la technologie à ARN messager, comme Pfizer et celui développé par Moderna, permettraient de réduire drastiquement les risques d’infection en plus d’éviter les formes graves de Covid-19. Selon une étude présentée lundi 29 mars par les Centers of Disease Control and Prevention, les autorités de santé américaines, le nombre d'infectés par le SARS-CoV-2 diminue considérablement chez les personnes vaccinées, même après l'injection d'une seule dose.
Pour cela, ils ont observé 3 950 volontaires, jamais contaminés, travaillant dans le domaine de la santé ou en contact direct avec la population, entre le 14 décembre et le 13 mars. Parmi eux, 2 479 ont reçu les deux injections des sérums Pfizer ou Moderna tandis que 477 n'ont reçu qu'une seule dose et les restants n’ont pas été vaccinés. Chaque semaine, ils ont tous effectué un test RT-PCR, peu importe leur statut symptomatique.
Les résultats ont montré que les vaccins diminuent de 90 % le risque d'infection après deux doses et de 80 % après une seule injection. Dans la population pleinement vaccinée, c'est-à-dire quinze jours après la deuxième dose, il y a eu 0,04 infection pour 1 000 personnes. Dans la population partiellement vaccinée, c'est-à-dire quinze jours après la première dose, il y a eu 0,19 infection pour 1 000 personnes. Enfin, dans la population non vaccinée, il y a eu 1,38 infection pour 1 000 personnes.