- Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 10 507 294 personnes ont reçu au moins une injection (soit 15,7 % de la population totale et 20,0 % de la population majeure) et 3 601 263 personnes ont reçu deux injections (soit 5,4 % de la population totale et 6,9 % de la population majeure).
- La France compte 98.395 morts de la Covid-19 depuis le début de l'épidémie il y a un an.
Depuis de début de la crise sanitaire de la Covid-19, les masques se sont imposés dans nos vies. Mais, parfois, la confusion existe encore entre ceux dits FFP2 et les chirurgicaux. Le premier filtre l’air inspiré et les petites particules qu’il contient. Ainsi, il protège à la fois la personne qui le porte et ceux qui sont à ses côtés.
Le masque chirurgical, quant à lui, a surtout un intérêt pour les autres car il limite l’excrétion macro gouttelettes, qui peuvent contenir du virus. Il ne suffit pas à protéger celui qui le porte s’il est en contact avec des individus qui n’en ont pas, lors d’une réunion par exemple. En effet, ce n’est que si tous les participants à une discussion portent un masque chirurgical qu’il les empêche de se contaminer. Et, si tout le monde le porte dans une pièce, il limite les macro gouttelettes présentes dans l’air, ce qui diminue également les risques de contamination.
Bien porter le masque pour qu’il soit efficace
Aujourd’hui, ces deux types de masques sont disponibles à la vente pour toute la population. Le FFP2 est un peu plus cher que le chirurgical, entre deux et trois euros la pièce pour le premier, alors que le second est vendu par lot de cinquante pour cinq à dix euros en fonction des commerces. Mais les masques FFP2 peuvent être gratuits dans deux cas de figure : en sollicitant l’aide médicale d’Etat ou sur prescription médicale pour les personnes âgées de plus de 65 ans ayant certains facteurs de risque comme le diabète.
Quel masque faut-il choisir dans sa vie quotidienne ? Les masques FFP2 sont surtout utilisés par les soignants. A l’étranger, en revanche, certains pays comme l’Autriche l'ont rendu obligatoire pour toute la population dans les commerces et les transports. En France, aucune règle n’est fixée. Mais si cela est économiquement possible, il est préférable d’utiliser un FPP2 lors de situations où les personnes environnantes ne portent pas bien ou pas en continue leur masque, comme dans le train ou dans le métro. En effet, le port du masque chirurgical est efficace uniquement si l’ensemble des individus présents dans un lieu le porte correctement et tout le temps. Ainsi, lors d’une visite à un proche, le masque chirurgical est suffisant si les individus respectent ces conditions.
Réaliser un check-in pour le masque FFP2
Qu’il s’agisse du FFP2 ou du chirurgical, le masque doit donc être mis correctement et changé régulièrement pour être performant. Pour cela, les protocoles sont stricts. Il faut, avant toute manipulation, se laver les mains et, ensuite, toujours saisir le masque par les élastiques. Ce n’est qu’une fois posé sur le visage, que l’utilisateur peut l’ajuster. Le masque chirurgical doit couvrir la surface du bas du menton jusqu’au nez, en pinçant la barrette nasale avec les deux mains.
Pour les masques FFP2, la mise en place est plus complexe. Ils doivent mouler et s’adapter au visage de la personne. Pour vérifier qu’il est bien mis, il faut réaliser un check-in, qui permet de contrôler son étanchéité. Pour cela, il faut inspirer fortement et sentir les parois du masque se coller au visage, aux narines et/ou à la bouche. L’utilisateur peut ressentir une difficulté à inspirer car l’air est filtré, mais cela indique qu’il est posé correctement et fonctionne bien. Mais, si ce test est raté, cela signifie qu’il y a une fuite d’air. Il faut donc réajuster le masque.
Le port du masque est crucial mais reste aussi important que les autres gestes barrières. Ainsi, même avec un FFP2, il faut continuer à respecter la distanciation sociale, le lavage régulier des mains, à éternuer dans son coude… Des efforts qui devront encore être fournis plusieurs mois.