Le 5 mai prochain, cela fera 200 ans que Napoléon décédait en exil sur l'île de Sainte-Hélène (Atlantique sud), à l’âge de 51 ans. Depuis, de nombreuses hypothèses se sont succédé pour expliquer sa mort.
L'erreur médicale
En 1998, des chercheurs des universités d'Ottawa et de Yale affirmaient que Napoléon serait mort des suites d’une erreur médicale : un médecin britannique lui aurait administré un médicament riche en mercure, causant le décès prématuré de son patient.
L'empoisonnement à l'arsenic
Des chercheurs suisses ont avancé, en 2005, que l’empereur avait été empoisonné à l’arsenic, du fait de la présence du poison dans ses cheveux. "La thèse de la conspiration soutient que Napoléon a été empoisonné par le gouverneur anglais de Sainte-Hélène, Sir Hudson Lowe, et le confident de l'empereur en exil, le comte de Montholon", explique la RTS.
Le cancer de l'estomac
En 2007 cependant, des pathologistes américains affirment que Napoléon serait mort d'un cancer de l'estomac, probablement dû à une infection bactérienne, excluant la thèse de l’empoisonnement. "Les vignerons nettoyaient en effet leurs tonneaux et cuves avec de l'arsenic. Napoléon étant un grand amateur de vin, il est normal qu'on en retrouve des traces dans ses cheveux", poursuit la RTS.
Selon les chercheurs américains, la présence d'un ulcère prépylorique dans l'estomac de Napoléon indique "une gastrite Helicobacter pylori chronique, qui pourrait avoir conféré un risque accru de cancer gastrique". Ce "risque aurait pu être aggravé par son alimentation, qui comprenait probablement des aliments conservés dans le sel, des viandes rôties, et peu de fruits et légumes", analysent les scientifiques.
Le cancer de l’estomac est à l’heure actuelle considéré comme la cause de la mort officielle de Napoléon. Les douleurs causées par la pathologie expliqueraient ainsi pourquoi l’Empereur posait très souvent avec une main sur le ventre.