- Les chercheurs ont testé l'huile de poisson afin d'évaluer l'impact des acides gras omégas 3 sur la fertilité masculine.
- Des apports suffisants en omégas 3 sont primordiaux chez la femme en âge de procréer, chez la femme enceinte, chez la femme allaitante ainsi que chez l’enfant.
Consommer de l’huile de poisson permet de booster les testicules, selon une nouvelle recherche du JAMA. Dans cette étude transversale incluant 1679 jeunes Danois, les suppléments d'huile de poisson ont été associés à un volume de sperme et à un nombre total de spermatozoïdes plus élevés, ainsi qu’à des testicules plus grosses.
Des testicules plus performantes au bout de deux mois
Après ajustement et comparaison avec les hommes n'ayant pas pris de suppléments, les hommes ayant consommé de l’huile de poisson pendant moins de 60 jours avaient un volume de sperme supérieur de 0,38 ml, et les hommes ayant mangé de d'huile de poisson pendant 60 jours ou plus avaient un volume de sperme supérieur de 0,64 ml.
De même, la taille des testicules des hommes ayant pris des suppléments pendant moins de 60 jours était supérieure de 0,8 ml, et celle des hommes ayant ajouté de l’huile de poisson à leur alimentation pendant 60 jours ou plus était supérieure de 1,5 ml par rapport aux autres. "Ces résultats indiquent que les hommes en bonne santé peuvent bénéficier de la prise de suppléments d'huile de poisson", écrivent les chercheurs.
Lutte contre l'infertilité masculine
Leur essai, qui peut paraître somme toute assez curieux, s’inscrit dans la lutte contre l’infertilité masculine, qui augmente dans de nombreux pays sans que l'on comprenne exactement pourquoi. "L'infertilité touche environ 15 % des couples, et 40 à 50 % de ce type de problème sont dus à des facteurs masculins", notent les chercheurs. "Une baisse de la qualité du sperme a été documentée au cours des 70 dernières années", ajoutent-ils. "Les causes de la baisse de la qualité du sperme sont probablement multifactorielles et peuvent inclure des changements de mode de vie ainsi qu'une éventuelle exposition à des produits chimiques ayant des capacités de perturbation endocrinienne", soulignent-ils.