Les somnambules ont plus de risques de développer la maladie de Parkinson que les autres, selon une nouvelle recherche du JAMA.
La maladie de Parkinson est la pathologie neurologique qui connaît la croissance la plus rapide en termes de prévalence, de handicap et de décès dans le monde depuis 1990. Cette pathologie se manifeste par un trouble du mouvement, mais plusieurs caractéristiques non motrices ont été fréquemment observées chez les malades. En ce sens, "l'identification des symptômes non moteurs est essentielle pour comprendre la pathologie", et donc la traiter, estiment les chercheurs en introduction.
Régulation du sommeil et neurodégénérescence
Partant du constat que les Parkinsoniens souffrent souvent de troubles du sommeil, ils se sont interrogés : "le somnambulisme, seul ou associé à un trouble du comportement pendant le sommeil paradoxal, est-il associée à un risque plus élevé de maladie de Parkinson ?". Pour trouver des réponses, le sommeil de 25 694 hommes a été analysé entre janvier 2012 et juin 2018. Bilan : le somnambulisme et le trouble du comportement pendant le sommeil paradoxal étaient tous deux associés de manière significative à une probabilité plus élevée de souffrir de la maladie de Parkinson.
"Cette étude suggère que la régulation du sommeil pourrait être associée à la neurodégénérescence liée à la maladie de Parkinson", concluent les auteurs de la recherche.