La crise sanitaire actuelle est vécue par tous de façon collective, mais à titre individuel, l'expérience peut être très différente. Si certains s'en sortent mieux que d'autres, c'est parce qu'ils acceptent la situation de façon résiliente et en tirent des avantages.
Faire preuve de résilience
Devant une difficulté, certains vont s'apitoyer sur leur sort alors que d'autres sont capables de faire preuve de résilience, c'est-à-dire d'accepter la situation en prenant conscience qu'il est inutile de se battre contre un problème que l'on ne peut pas résoudre. Contrairement à la lâcheté, pour ces optimistes, il s'agit de se changer soi-même et de créer de l'espoir.
Quand on est résilient, on ne perçoit pas le confinement ou les restrictions sanitaires comme un échec, mais plutôt comme une opportunité qui ouvre à de nouvelles compétences et une nouvelle connaissance de soi. Rester optimiste c'est ainsi réinventer son quotidien en relativisant et en rationalisant ses peurs.
Décider de ne pas subir
Nous sommes tous bombardés d'injections depuis maintenant un an : "rester chez soi, se laver les mains, porter un masque, respecter le couvre-feu, les distances sociales...". À la longue, si certains s'enfoncent et ont l'impression de subir, d’autres restent positifs et deviennent acteur de leur vie en se concentrant sur ce qu’ils peuvent contrôler.
On peut ainsi agir au quotidien en décidant de sa propre routine, d'apprendre quelque chose de nouveau, de prendre du temps pour soi ou de réinventer des activités pour l'instant inaccessibles. La crise est aussi le moment idéal pour développer sa créativité et regarder le monde autrement en gardant pour objectif son bien-être et celui les autres.
En savoir plus : "S'épanouir en temps de crise: 21 techniques de psychologie positive" de Thierry Nadisic, éditions Eyrolles.