- Un IMC normal est compris entre 18,5 et 25. En dessous de 18,5, l'individu est considéré comme trop maigre. Au-dessus de 25, c'est du surpoids. A partir de 30, on parle d'obésité.
- L'IMC se calcule en divisant le poids (en kg) par le carré de la taille (m).
On sait depuis un moment que les personnes en surpoids sont plus à risque de développer une forme grave de la Covid-19, voire d’en mourir.
Le risque augmente à partir d'un IMC de 23
Des chercheurs apportent des précisions à cet état de fait, constaté dans tous les services de réanimation. "L'obésité est un facteur de risque majeur d'évolution défavorable après une infection par le SRAS-CoV-2. Nous avons cherché à examiner cette association, y compris les interactions avec les caractéristiques démographiques et comportementales, le diabète de type 2 et d'autres problèmes de santé", écrivent les scientifiques en préambule de leur travaux, publiés dans The Lancet Diabetes and Endocrinology.
Après avoir analysé une cohorte constituée de patients britanniques, ils ont démontré que le risque de faire une forme grave de la Covid-19 augmentait de façon linéaire à partir d’un IMC (Indice de Masse Corporelle) de 23, avec une hausse de 5% du risque d’être hospitalisé à chaque unité d’IMC supplémentaire (notons ici qu’une IMC de 23 est considérée comme une corpulence saine, NDLR).
Les personnes très minces ont aussi plus de risques d’être hospitalisées
Le risque de mourir de la Covid-19 est quant à lui majoré à partir d’un IMC de 28 (signe d’un surpoids) et augmente de 5% pour chaque unité d’IMC. "Le risque relatif dû à l'augmentation de l'IMC est particulièrement notable chez les personnes de moins de 40 ans et d'ethnie noire", précisent les scientifiques.
Autre enseignement important, jusqu’ici jamais démontré : les IMC les plus bas sont également associés à un plus fort risque de forme grave de la Covid-19. Autrement dit, les personnes très minces ont aussi plus de chances d’être hospitalisées à cause du Sras-Cov-2.