Selon une nouvelle étude, nous avons plus de risques de mourir d’une crise cardiaque pendant les weeks-ends, les jours fériés et les lundis. Les baisses brutales de température augmentent aussi la probabilité de faire un infarctus, tout comme le fait d’être en hiver.
La recherche, publiée dans la revue Heart, s’est basée sur l’analyse d’une intelligence artificielle, qui a combiné des données de santé, temporelles et météréologiques. Pour les auteurs, "notre modèle prédictif de l'incidence quotidienne des arrêts cardiaques hors de l'hôpital est largement généralisable à l'ensemble de la population des pays développés, car cette étude se base sur une cohorte de grande taille".
Améliorer le pronostic vital des patients
Ils ajoutent : "les méthodes développées dans cette étude pourraient être appliquées à d'autres résultats cliniques liés aux maladies cardiovasculaires potentiellement mortelles." Et ils concluent : "ce modèle prédictif pourrait être utile pour prévenir les arrêts cardiaques et améliorer le pronostic vital des patients."
Il y a environ 60 000 crises cardiaques en France chaque année. Sans prise en charge immédiate, plus de 92 % des arrêts sont fatals. 7 fois sur 10, ces infarctus surviennent devant témoins, mais seulement 40 % de ceux-ci font les gestes de premier secours.