- Les principaux produits à haute incidence allergique sont : les arachides ; le blé ; les fruits de mer (poussons, crustacés et mollusques) ; le lait ; la moutarde ; les noix ; les oeufs ; le sésame ; le soja ; les sulfites.
L’anaphylaxie est la manifestation la plus grave des réactions allergiques. "C’est une réaction brutale, sévère, diffuse et potentiellement létale. C’est une urgence médicale absolue", précise le laboratoire Bioprojet. Ce choc se caractérise par l’installation brutale de symptômes concernant plusieurs organes et apparaissant quelques minutes à quelques heures après l’exposition à un facteur déclenchant.
Les symptômes qui doivent faire réagir
L’anaphylaxie est caractérisée par l’apparition brutale d’une atteinte des voies aériennes supérieures (rhinite, toux, dyspnée laryngée, difficulté à parler ou à avaler...) ou inférieures (difficulté respiratoire, sifflements, asthme...) ou d’une atteinte cardiovasculaire (palpitations, malaise avec chute de la pression artérielle) potentiellement fatale, associées, dans la majorité des cas, à une atteinte cutanéomuqueuse (éruption prurigineuse, urticaire, œdème du visage...) et/ ou, plus rarement, de signes digestifs (vomissements, douleurs ou crampes abdominales...). Ces manifestions cliniques peuvent se manifester après l’exposition à un allergène alimentaire, une piqûre d’insecte ou un médicament. 1 personne sur 100 000 pourrait aussi en être victime suite à l'injection du vaccin anti Covid-19 (Pfizer).
Que faire en cas de choc anaphylactique ?
"Une réaction cutanée allergique isolée n’est pas une anaphylaxie. Pour évoquer une anaphylaxie, il faut que la réaction au niveau de la peau et/ou des muqueuses, survenue rapidement après un contact avec un allergène, soit associée à au moins une autre atteinte respiratoire, cardiovasculaire ou digestive", précise Bioprojet.
Devant toutes suspicions de choc anaphylactique, il faut :
- appeler immédiatement les secours (15 ou au 112).
- demander ensuite à la victime si elle possède un auto-injecteur d'adrénaline.
- aider la victime à s'auto-injecter.
- si la victime est en mesure de parler, lui demander si elle souffre d’allergie, ce qu’elle a mangé à son dernier repas et si elle a pris un nouveau médicament, afin de donner au plus vite l’information aux premiers secours.
De plus en plus d'anaphylaxies
La prévalence de l’anaphylaxie est estimée à 0,3 % en Europe. Son incidence, c’est-à-dire le nombre de nouveaux cas recensés chaque année, est en hausse, comprise entre 1,5 et 7,9 pour 100 000 personnes par an.
Le nombre d’hospitalisations pour anaphylaxie augmente dans tous les pays du monde. Ainsi, au Royaume-Uni, le nombre d’hospitalisations a été multiplié par 7 entre 1992 et 2012 . En Australie, une augmentation importante des admissions pour anaphylaxie d’origine alimentaire a également été observée entre 2005- 2006 et 2011-2012. Des tendances comparables ont été observées au Danemark.